Des milliers de personnes, de tous âges et des deux sexes, affluent vers cet endroit. Dès 10 heures du matin, la cour de cette mosquée ancestrale est alors bondée de monde jusqu’à l’après-midi. Les visiteurs ont droit à un couscous à la viande de bœuf «à l’ancienne».
femmes passent à travers la petite fenêtre.
Sur les lieux, beaucoup de gens viennent pour faire des offrandes et prier pour la réalisation de leurs vœux. La spécificité de ce lieu de culte est le petit dôme «qoba» qui le surmonte, doté d’une lucarne qui, à se fier à ses dimensions, ne permettrait que le passage des «chétifs». Le rite veut que des centaines de jeunes filles ou femmes passent à travers la petite fenêtre. L’on raconte, cependant, que certaines, de corpulence imposante, y arrivent alors que d’autres, de petite condition physique, se coincent. Selon la tradition, les femmes présentes poussent des youyous pour que la «prisonnière» soit délivrée.
Didouche Mourad |
tripes et le «bouzelouf», appréciés
La préparation de cette waâda se prépare la veille avec l’abattage de bœufs. Des volontaires s’attèlent ensuite aux travaux de charcuterie. Les tripes et le «bouzelouf», appréciés par beaucoup, sont servis le soir. Après cette cérémonie, des Khouans de toute la région veillent tout au long de la nuit en récitant des versets du Coran et du Dikr. Ces rites religieux ne cachent pas la vocation initiale de cette manifestation, à savoir la célébration du lancement de la campagne labours-semailles, à travers des prières et des offrandes, en vue d’une saison opulente.(La dépeche de Kabylie).
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