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samedi 21 septembre 2024

Bechar, Kenadsa. Centre de rayonnement civilisationnel dans le sud-ouest de l'Algérie.


✅ Située à l'ouest de la ville de Béchar, dans le sud-ouest de l'Algérie, la cité de Kenadsa est l'une des plus importantes cités sahariennes, connue pour son histoire séculaire, la beauté de son paysage, ses sites patrimoniaux et ses monuments religieux, culturels et touristiques, mais également ses personnalités littéraires et intellectuelles, témoins de sa particularité et de son originalité.

✅ Existe de plus de huit siècles, le vieux Ksar de Kenadsa, symbole immuable de la ville, est l'un des plus majestueux Ksour (palais) de Béchar et de la Saoura en termes de beauté architecturale et de richesse patrimoniale historique, même si la majeure partie de ses bâtisses est tombée en ruine, à l'exception de l'allée centrale connue sous le nom de la "Casbah" avec ses deux villes mosquées, un cimetière et ses innombrables sentiers exigus. Ce majestueux Ksar, construit à partir d'un mélange de terre où se mêlent argile et feuilles de palmiers, abrite la Zaouïa ziyaniya qui compte des disciples de la ville malienne de Tombouctou, du Sahel et d'Algérie, outre la bibliothèque dite "Ziyania Kandoussia", fondée par un enfan t du Ksar et renfermant de nombreux manuscrits rares sur la religion, le soufisme, la littérature et l'histoire de la région. L'histoire de Kenadsa remonte à des milliers d'années...son musée communal expose une série d'outils en pierre utilisés par les premiers habitants, tels que des grattoirs, des lances, des flèches et des pilons en pierre, en plus de nombreuses gravures rupestres. De nombreux animaux empaillés y sont également exposés pour rappeler la diversité de la faune dans la région et de la Saoura, à l'instar d'oiseaux, serpents, lézards, loutres et bouquetins, qui vivent à proximité du barrage "Djorf Torba" (à 30 km de Kenadsa), en plus de fossiles datant de millions d'années.

La Saoura est prisée pour sa beauté naturelle captivante, ses montagnes rocheuses, ses dunes et une oasis pittoresque à côté de laquelle a été bâti l'ancien Ksar.

✅ Kenadsa est, par ailleurs, connue pour son riche patrimoine immatériel à l'instar d'"El Ferda", une musique antique traditionnelle basée sur le Melhoun où se mêlent harmonieusement spiritualité, soufisme, invocations (tawassoul), Madih et poèmes d'amour (Achaki).

D'après l'un des membres de la troupe "El Ferda", Hocine Zaidi, plusieurs instruments sont utilisés dans cette varété de musique dont le luth, le violent, le banjo, soussen (petit gou mbri) et le tambour.

El Ferda est un genre de musique raffinée qui a su se démarquer des autres chants populaires de la région, a mis en avant M. Zaidi.

✅ Cette diversité musicale a engendré une variété de danses folkloriques propres à la région, à l'image de "Berkaïcho" exécutée dans le cadre d'un festival annuel où les danseurs se déguisent en animaux et suivent leur leader "Berkaïcho" submergé par le rythme de kerkabou. La ville de Kenadsa est, également, fertile en termes de personnalités intellectuelles et hommes de lettres dont les plus connus sont le romancier Mohamed Moulesshoul, connu sous le nom de Yasmina Khadra et la romancière Malika Mokadem. Le musée communal expose des oeuvres de ces écrivains et bien d'autres, en guise de reconnaissance aux enfants de la ville. La ville est aussi connue pour être la ville natale du maitre du luth, le prodige Abdelaziz Abdellah, connu sous le nom de "Alla El Bechari". Auteur compositeur de renommée mondiale, Alla a son propre style "Fondou" qui est une musique douce et improvisée à travers laquelle "Alla El Bechari" fusione les deux dimensions algéro-saharienne et africaine.

✅ Le musée municipal du patrimoine présente un aperçu sur la mine et son histoire, à travers des outils de creusement, des casques, des haches, des batteries, des lampes, d'autres outils spéciaux pour allumer le feu, et des chariots de transport du charbon, en sus de nombreux documents exposés qui mettent en exergue les accidents de travail à l'époque et des journaux qui documentent certaines catastrophes ay ant touché les travailleurs des mines (la plupart étant des Algériens).

✅ Consultante au musée, Amina Belhafiane a indiqué que le charbon "fut découvert à Kenadsa en 1906 par un Algérien Kendoussi, avant d'être exploité par le colonisateur pour la première fois en 1917.

Et dans les années 30 et 40, son industrie s'est développée permettant son exportation vers la France, l'Espagne et l'Italie, avant d'être gelée après l' indépendance en 1967", ajoutant que l'extraction du charbon a permis aux Français d'être dans "une situation d'aisance financière et de bénéficier de l'énergie électrique dans les villes".
(F.Dris janvier 2024). 

mardi 28 mars 2023

BENI-ABBES - Sidi El-Hadj M’hamed Abdelli, Cheikh de la Tarika Moussaouia, a été inhumé au cimetière de Kerzaz (120 km au sud de Béni-Abbes).


Les obsèques se sont déroulées en présence des autorités locales, de nombre d'imams et chouyoukh, des cadres du secteur des Affaires religieuses et d'une imposante foule de citoyens venus de différentes régions du sud-ouest du pays.

Le défunt, décédé ce 27 mars 2023 à l'âge de 92, était très connu par sa piété et sa fidélité à la Tarika El-Moussaouia.

Cette confrérie, prônant les valeurs de l'islam tolérant selon le rite malekite, a été fondée par Cheikh Sidi M'Hamed Ben Moussa, qui est à l'origine de la fondation de la ville de Kerzaz et de sa zaouïa, a-t-on indiqué.

Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs avait, en cette douloureuse épreuve, présenté ses sincères condoléances à la famille du défunt, priant le Tout-Puissant de l'accueillir en Son vaste Paradis et d'assister les siens.

Source : Algérie Presse Service © 2023

mercredi 15 mars 2023

Naama, musée du dinausore

Saviez-vous qu'il y a un Musée du Dinosaure à Naâma ?!
 - متحف الديناصور في النعامة !
Le musée a été construit par l'architecte Suisse Daniel Grataloup pour accueillir les fossiles de dinosaures découverts en 1999 dans la région de Rouis El Djir, à 50 km au sud-est de Ain Sefra.
Crédits Photos : Malika Chentout – Habib Kaki.

samedi 6 août 2022

Bechar-Gara Djebilet: Le projet de voie ferrée lancé en 2023.


La réalisation d'une voie ferrée, longue de 1.000 km, pour le transport du minerai de fer de Gara Djebilet (Tindouf) vers Bechar devrait être lancée "au cours du premier trimestre 2023", a annoncé le ministre de l'Energie et des mines, Mohamed Arkab. 
 Le ministre s'exprimait en marge d'une visite de travail et d'inspection effectuée dans la wilaya de Tindouf au cours de laquelle il a procédé au lancement de l'exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet. 
La première phase (2022-2025) connaîtra une production de 2 à 3 millions tonnes/an. Le minerai de fer sera acheminé par voie terrestre à Béchar où il sera transformé et valorisé par des opérateurs nationaux en attendant la réalisation de la voie ferrée Béchar-Gara Djebilet.

Une fois la voie ferrée réalisée, la seconde phase permettra d'optimiser l'exploitation en produisant de 40 à 50 millions tonnes/an,
Le projet "structurant" de la mine de Gara Djebilet représente un choix "stratégique" pour la diversification des ressources financières hors hydrocarbures.

En plus du développement socio-économique de la wilaya et la création d'emploi, il contribuera, également, au développement de l'économie nationale à travers la production de la matière première, et ainsi, la réduction de la facture d'importation.

Outre le lancement de l'exploitation de la mine de Gara Djebilet, le ministre a procédé à l'inauguration et le lancement de plusieurs projets d'électricité et de gaz dans la wilaya, notamment l'inauguration du transformateur principal 10/30 Kv sis dans le quartier "Selaka", ainsi que la mise en service du projet de raccordement au gaz de ville de la cité rurale 328 logements à "Karama".
M. Arkab a également assisté à une présentation sur l'extension du réseau électrique de 30 à 60 Kv, ainsi que l'exploitation artisanale de l'or.

A cet effet, il a expliqué que le projet de l'extension du réseau électrique vers une capacité de 60 Kv permettra de "répondre à des utilisations industrielles de l'électricité et d'accompagner le lancement de l'activité d'industrie de transformation dans cette wilaya". S'agissant de l'exploitation artisanale de l'or, le ministre a souligné qu'elle sera lancée "dès que les entreprises seront désignées le mois prochain".( Le Quotiduen d'Oran,  par R.N, aout 2022). 

vendredi 29 janvier 2021

Nâama: la forêt d’Aïn Sefra, un espace de détente pour les familles

 Le site offre toutes les commodités pour assurer d’agréables moments aux familles.Avec la réouverture de ce parc et des aires de repos, décidée dans le cadre de la levée partielle des mesures de confinement, Cet espace boisé, s’étendant sur plus de deux hectares et situé au niveau de la bande verte adjacente à l'axe de la RN 06, au sud de la ville d'Aïn Sefra, attire quotidiennement un nombre important de visiteurs. Les familles y ont trouvé un véritable havre de paix et de quiétude après d’insupportables mois de confinement sanitaire.( Sources : http://www.nouara-algerie.com/2020/09/naama-la-foret-d-ain-sefra-un-espace-de-detente-pour-les-familles.html).

L’email a bien été copié

jeudi 30 avril 2020

Etude pour l’aménagement des terrils de charbon de Kenadsa (Béchar)

Kenadsa - Béchar et la région de la Saoura
Mines de Kenadsa
 Kenadsa est une commune saharienne d'Algérie de la wilaya de Béchar située à 22 km à l'ouest de Béchar. à la frontière avec le Maroc
1906 est la date de la découverte du charbon :
 Le premier usage de ce charbon s'est fait en 1917 par une entreprise Française des chemins de fer.
Dans les années cinquante l’administration Française fondait l’entreprise de houillère de sud oranais (H.S.O) et faisait l’export . Les travailleurs de Kénadsa ont souffert, car le souffre et ses émanations contenus dans le charbon, ont attaqué leurs poumons. Les enfants , Les vieux les enfants ont été atteint par des maladies chroniques.L'effectif du personnel a compté jusqu'à cinq-mille salariés.
Cette exploitation minière a aussi provoqué la pollution de l’environnement jusqu'à sa fermeture en 1962 a l’indépendance.
Ainsi,Le ksar de Kenadsa est classé aux monuments historiques en tant que centre historique vivant.  Et c'est également  une ancienne ville minière (on peut y visiter le musée de la mine).
Terril de Kenadsa :
 Ces sites de terril de charbon, héritage de la période coloniale, constituent un véritable problème de pollution pour Kenadsa et le sud de Bechar. Un total de 48 sites similaires de différentes dimensions et hauteurs sont recensés à travers les communes de Kenadsa et Bechar.
Vestiges de la mine de Charbon à Kenadsa.Ces montagnes de déchets charbonniers, pouvant atteindre jusqu’à trente mètres de hauteur et des centaines de mètres de largeur ;  qui n’ont pas fini de charrier dans l’air des milliards de micro particules toxiques et des émanations de soufre. Le sol est rendu infertile.
 Avenir de Kenadsa : 
Il est question de lancer prochainement une étude pour l’aménagement des terrils de charbon à Kenadsa, dans la wilaya de Bechar. L’annonce a été faite , en avril 2020 , par le ministre de l’Environnement saharien, Hamza Al Sid Cheikh.Des études sont en cours pour  éradiquer cet enfer infligé à la région.
Pour le site de terrils de Kenadsa, les responsables locaux du secteur préconisent son reboisement avec des espèces végétales adaptées à la nature du site et au climat de la région.

mercredi 18 mars 2020

Béchar : la ville aux mille et une facettes

Lorsque l’on évoque le sud-ouest du pays, il est indubitablement fait allusion à Béchar, capitale de la Saoura.
En effet, l’affluence vers cette contrée est de plus en plus importante et ne faiblit pas, en dépit de certaines insuffisances qui restent à relever, à l’exemple du manque flagrant d’infrastructures hôtelières dans la région et auxquelles est venue se substituer la fameuse formule «  hébergement chez l’habitant », moyen incontournable pour pallier cet état de fait et qui ne rebute point les étrangers.  Pourtant, la Saoura, l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien, située dans cette vallée façonnée par l’oued qui en porte le nom, n’est pas uniquement synonyme de tourisme. Elle demeure encore fière de son histoire, dont les trois contrées les plus riches : Taghit, Kerzaz et les Ksour du nord.

Taghit et ses zaouïas

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Taghit - Béchar

Lorsque l’on cite Taghit (90 km au sud du chef lieu de la wilaya de Béchar), c’est forcément le potentiel touristique que renferme cette région qui nous vient à l’esprit : gravures rupestres, tourisme chez l’habitant, ski sur les dunes, etc. Mais Taghit, c’est aussi le berceau de deux zaouïas (Zaouïa El Fougania et Zaouïa Ettahtania) et dont l’historique remonte vers le XVIe  siècle.
 la zaouïa El Fougania.
 Elles tirent tout d’abord leur nom de leur position géographique, par rapport à la localité de Taghit, elle-même, entourée de villages satellites et disséminés comme Barrebi, Brika et Bakhti.
Vers le XVIe siècle  Sidi Brahim Ben Mohamed, venant de Saguiet El Hamra , décida de s’installer à Taghit jusqu’à sa mort . Son fils Sidi Boubekeur hérita de sa position et de son influence. Mais c’est , son successeur Sidi Abdelmalek Boungab qui fonda la zaouïa El Fougania. Les petits enfants de Sidi Abdelmalek Boungab  trop jeunes poursuivirent leurs études à Figuig (Maroc)  avant de revenir  diriger cette zaouïa. La Zaouïa El Fougania adopte une doctrine identique à celle de la Kerzazia et Ziania, dont les principes fondamentaux son Dikr et son Ouerd.
la Zaouïa Ettahtania
  C’est le quatrième fils de Sidi Othmane, Sidi M’Hammed,  qui fit construire la Zaouïa Ettahtania. Sidi M’Hammed n’avait pas de Dikr propre à lui et c’est l’un de ses descendants, Si Embarek qui en rapporta le Dikr des Tayba. .
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Kerzaz Ksar

KERZAZ : un pôle du savoir

Commune de la wilaya de Béchar ( récemment relié à la wilaya déléguée de Béni-Abbès), Kerzaz est constituée de trois principales localités : Megsem, zaouïa Kebira et Kerzaz Ksar. Mais ce qui la singularise , c’est qu’elle est traversée par  « la route des oasis » (RN 6) qui relie Sig, ville de l’ouest algérien (40 km d’Oran) à Timiaouine (extrême sud algérien  à la frontière du Mali, en passant par Béchar et Adrar).
C’est Sidi Ahmed Ben Moussa, fondateur de la zaouïa de Kerzaz qui en a fait, avant sa mort en 1573, un  pôle du savoir.La ville de Kerzaz a une histoire et des vestiges millénaires. Ses vestiges, Kerzaz les puise dans la construction et l’architecture traditionnelles de ses ruelles, ses impasses et ses maisons en dépit des aménagements modernes qui s’y sont infiltrés.
La ville de Kerzaz est aussi et surtout connue par sa zaouïa, véritable  pôle du savoir et lieu incontournable pour bien des tribus, de toutes les régions d’Algérie.
Kerzaz, c’est aussi un lieu de pèlerinage, à l’occasion du Mouloud Ennabaoui, pour des milliers de fidèles de la confrérie El Kerzazia,  annuellement, ils célébrent cette fête religieuse à la zaouïa El Kébira, où se trouve le mausolée de Sidi Ahmed Ben Moussa.
Mais cette ville renferme aussi plusieurs sites historiques, tels les ruines des ksour de Tazougar et bien d’autres ksour. Pôle touristique  peu fréquenté, Kerzaz est un trésor patrimonial . Une autre singularité de cette ville : une variété de dattes portant le nom du cheikh de la zaouïa, qu’on ne trouve nulle part ailleurs .

Ksour du Nord : témoins d’une longue  histoire

boukais bechar
Boukaïs- Béchar
Les ksour du Nord, trois communes de la wilaya de Béchar (Boukaïs, Mougheul et Lahmar) recèlent des potentialités naturelles, historiques et culturelles qui ne peuvent que susciter l’intérêt et la curiosité de tout visiteur. Situées au nord de Béchar (à respectivement 50, 40 et 30 km) et non loin de la frontière marocaine, ces ksour ont  joué un rôle important lors de la guerre de Libération, à l’instar d’autres ksour et zaouïas de la région. Celui de Boukaïs est l’un des plus anciens de la wilaya et sa fondation remonterait  à une quarantaine d’années avant l’avènement de l’islam  et son appellation « Boukaïs » a une consonance berbère qui signifie « ton père ô Farès », alors que  pour d’autres , son nom est tiré du mot « Boughamouk »  qui désigne une séguia.
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Mougheul-Béchar
 S’étalant sur une superficie de 6 hectares, ce ksar est un pôle touristique  prépondérants , avec ses nombreuses oasis, ses palmeraies et sa source millénaire.  L’autre ksar et non des moins importants, est celui de Mougheul, qui se distingue par son architecture d’inspiration musulmane, ses ruelles labyrinthiques et obscures et la concentration de ses habitants. Portes en bois sculpté, hall et colonnes en forme d’arcade, cheminée traditionnelle, le ksar de Mougheul à su conserver toute son authenticité. Avec son imposante palmeraie et sa séguia séculaire, ce ksar demeure le témoin d’une longue histoire, dont les habitants, à majorité berbérophone, ont su pérenniser leur patrimoine culturel qu’ils expriment à travers leur danse, connue sous le nom de « hidous ».
En fait, ce sont 125 ksars et sites historiques et archéologiques, à travers la wilaya de Béchar, qui en constituent toute la richesse.

TABELBALA :   ENTRE MYTHE ET LéGENDE

Depuis fort longtemps, Tabelbala a opté pour le ciment, la brique et le béton au lieu et place de la brique en terre (toub) et le tronc de palmier (des matériaux bien adaptés aux conditions climatiques de la région).
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TABELBALA - BECHAR

 Toute la ville est  un gigantesque chantier et pourtant, à Tabelbala, il n’y a ni hôtel, ni restaurant, ni autre structure d’accueil, et tous les visiteurs  ne peuvent compter que sur l’hospitalité légendaire des habitants de cette contrée.
Petite oasis enclavée au milieu d’une mer de sable, située à quelques 320 km, au Sud de Béchar et à quelques 1.400 km au sud-ouest d’Alger, Tabelbala s’étend à l’intérieur d’une palmeraie de 12 km , enlacée par l’Erg Erraoui et Djebel Kahal.
Tabelbala, constituée en fait de plusieurs petits villages et de deux principaux ksars (Sidi Zekri et Ksar Cheraïa), a toujours été le carrefour de plusieurs pistes chamelières.
Evoquer Tabelbala, c’est d’abord faire allusion aux sites préhistoriques qu’elle renferme, très riches en outils Pré-acheuléen et Acheuléen, ensuite, à son dialecte qui n’existe nulle part ailleurs, ses sept tombes géantes (Sebâatou Rijal) et son fort militaire. Un « Bordj » qui, d’ailleurs, il y a très longtemps, aurait été un lieu de halte du Sultan noir, avant d’être transformé en lieu de détention.
Ce dernier ayant vu le passage de personnalités politiques connues, à l’exemple de Habib Bourguiba, et bien plus tard, Ferhat Abbas.

Des tombes de 7 à 8 mètres

Plusieurs spécificités marquent cette région, et la rendent ainsi bien mystérieuse, à l’exemple de ses tombes géantes de 7 à 8 mètres de long et qu’une légende tente d’en expliquer l’existence.
Lors de la prière du Sobh, le muezzin aurait aperçu des flammes, non loin de la mosquée. Sur place, les fidèles venus s’enquérir de ce phénomène, découvrirent sept tombes encore fraîches et des traces de chameaux. Une coupole a alors été édifiée en l’honneur de ces 7 hommes, inconnus. Au bas du monticule, se trouve le cimetière appelé « Makbarek 66 M’Hammed ».
On raconte que 66 hommes, prénommés M’Hammed ont été tués lors d’une « razzoua » (bataille menée par une bande armée, au Sahara, pour piller) et sont enterrés dans cet endroit.
Une autre particularité de ce cimetière, c’est qu’il abrite certaines anciennes tombes, dont l’orientation des sépultures, contrairement à l’exigence musulmane qui veut qu’elles soient orientées vers l’est, sont orientées vers le sud.
Ces tombes seraient donc vraisemblablement antérieures à l’avènement de l’islam. Enfin, on retiendra également que les Belbalis parlent le korandjé, un dialecte difficile à comprendre.
Résultat de recherche d'images pour "ksar Makhlouf."
tombes géantes de 7 à 8 mètres

Un parler comme  nulle part ailleurs

Le Koranjé est, certes, une langue qui est parlée comme nulle part ailleurs, mais sa fonction essentielle demeure celle de lien social de la communauté Belbalie. . Ils sont tous musulmans et un grand nombre de mots de leur parler a une consonance religieuse.  Le orandjé serait donc une langue héritée des populations noires qui auraient précédé les berbères, puis les Arabes
.
Un musée à ciel ouvert

Tabelbala est aussi un musée à ciel ouvert, puisqu’au versant nord du mont Kahal, on y découvre de très riches ateliers d’industrie d’outillage atérien, alors qu’un autre atelier d’outillages préhistoriques est situé à 200 mètres des gisements de kaolin de différentes couleurs, près du ksar Makhlouf. Des outils de toutes formes et aux multiples usages témoignent encore de la présence des gens de l’époque, venus exploiter le kaolin, destiné à l’étanchéité des conduites souterraines, des foggaras ou pour la confection de poteries.Ce havre de paix au paysage vierge est aussi un lieu de méditation que le visiteur ne peut s’empêcher d’y retourner.
Tabelbala pourrait également, grâce aux potentialités dont elle dispose, devenir un pôle touristique probant, générateur d’une rente financière et créateur d’emplois. (  R.B - El Moudjahid).             

dimanche 23 février 2020

5éme rallye des “BÉCHARIETTES’’ : Une trentaine de participantes attendues à Bechar

Résultat de recherche d'images pour "rallye bechar"Une trentaine de participantes prendront part à  la cinquième édition du Rallye féminin autos-motos «Béchariettes» prévue le 29 février 2020 .
Cette manifestation sportive  sera organisée à l’occasion de la  célébration de la journée internationale de la femme (8 mars) 
 «Cette compétition sportive conviviale, exclusivement réservée aux femmes  de diverses catégories d’âges, à pour but aussi de mettre en relief la  nécessité du respect du code de la route, des règles saines de conduite, et  l’ensemble des consignes et orientations en matière de circulation.
Ce  rallye des “”Béchariettes’’ est prévue sur  un parcours de 60 km entre Béchar et la commune frontalière de Mougheul  (nord de Bechar). Un programme d’activités culturelles et artistique est aussi prévu car  les organisateurs souhaitent  faire une manifestation nationale de ce rallye.

9e semi-marathon national des Oasis

Résultat de recherche d'images pour "9e semi-marathon national des Oasis ouargla"L’athlète Noureddine Athamna (Khenchela) a  remporté le 9e semi-marathon national des Oasis  à Ouargla,  suivi respectivement de Abdelhalim Dellal (Sétif) et Ismail Machkour (Chlef). Chez les dames, Nawel Abbès est montée sur la plus haute marche du  podium à l’issue de l’épreuve devant Fatima Zahra Dlimi (bordj Bou  Arreridj), alors que la troisième place est revenue à Khadidja Soualah  (Ouargla).

 Quelque 600 athlètes,avaient  pris part à la course qui s’est déroulée sur  une distance de 21 km, au départ de la commune de Sidi-Khouiled, en passant  par celle d’Ain El-Beida, pour arriver au stade du 24 février à Ouargla. . Des récompenses allant de 30.000 à 50.000 DA ont été consacrées pour  primer les trois premiers vainqueurs. Organisé conjointement par la ligue d’athlétisme d’Ouargla et la  FAA, en coordination avec la direction locale la Jeunesse et des Sports  (DJS), le 9e semi-marathon des Oasis a été clôturé par une cérémonie de  remise de prix et médailles.

Guelma, "Hammam Debagh, entre légendes et vertus curatives exceptionnelles"

  "Guelma et son trésor thermal : Hammam Debagh" Le hammam le plus célèbre de la wilaya de Guelma est le   Hammam Meskhoutine   (a...