samedi 17 mai 2025

Le caftan algérien, un héritage vestimentaire enraciné et perpétué à travers les temps


Bien plus qu'un costume traditionnel, le caftan  algérien reflète le génie d'un savoir-faire ancestral authentique et un  patrimoine vestimentaire jalousement préservé et transmis de génération en  génération.

Confectionné et brodé par les artisans algériens les plus qualifiés, le  caftan est aujourd'hui reconnu dans le monde entier pour sa valeur  culturelle et sa profondeur historique, grâce à l'intérêt accordé à ce  patrimoine vestimentaire par les autorités algériennes.

L'intérêt pour ce patrimoine vestimentaire s'est traduit par le classement  du « caftan constantinois » (Caftan El-Kadi) -l'un des éléments du dossier  relatif au costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien- dans la  liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par  l'Unesco en décembre 2024.

Considéré comme un « héritage historique » et un des « éléments clés » de  l'identité algérienne, le caftan traditionnel remonte à une période  historique lointaine.

Initialement masculin avant de devenir un costume féminin de cérémonies  nuptiales et festives, le caftan a été porté par des souverains des  dynasties Ziride durant leur règne en Afrique du nord (Xe siècle- XIVe  siècle) et Zianide, selon les propos de Meriem Guebaïlia, directrice du  Musée national des arts et expressions culturelles traditionnelles de  Constantine.

A partir du XVIe, le caftan, perpétué par les Ottomans, a connu une  « expansion notable », grâce à l'essor de l'artisanat traditionnel.

Confectionnés en velours, soie ou tissus soyeux, en laine ou en coton, le  « Caftan El-Kadi », un des costumes féminins les plus emblématiques, reflète  le « caractère patrimonial profondément enraciné dans la plupart des  familles du grand Est algérien ».

Son ancienneté a été prouvée par les actes de mariage datant du XVIIe  siècle, consignés dans les archives de Constantine et d'Alger, mentionnant  le caftan comme élément de la dot nuptiale, selon Mme Guebailia.

En plus des collections algériennes aux musées nationaux du Bardo d'Alger,  des arts et traditions populaires de la Casbah et du Musée national des  antiquités et des arts islamiques, le caftan algérien a également marqué  par sa présence dans des musées, des palais et des collections privées à  travers le monde.

Le Musée de Stockholm (Suède) expose u n caftan offert par Ali Pacha au roi  de Suède à l'occasion de la signature du traité de 1731, alors que le Musée  de Vienne expose des caftans, dont un modèle en soie de Tlemcen et une  collection de l'impératrice d'Autriche de Wittelsbach, connue sous le nom  de « Sissi » (1837-1898).

En Syrie, le Musée de Damas conserve toujours un caftan appartenant à  Lalla Zineb, fille de l'Emir Abdelkader.

Le Musée national du Bardo à Alger abrite près de 20 pièces de caftans  algériens, dont la plupart datent de la fin du XIXe et du début du XXe  siècle, selon le chef du département « inventaire et conservation », Aissaoui  Mohamed.

Cette collection rare, acquise ou donnée par certaines familles, provient  de différentes villes d'Algérie dont Constantine, célèbre pour son « Caftan  El-Kadi ». Elle reflète « le génie du design et de la broderie des artisans  algériens qui ont utilisé des matériaux nobles, comme le velours et la  soie, soigneusement brodés de fils d'or et d'argent et incrustés de pierres  précieuses, a relevé M. Aissaoui.

Le Musée national des arts et traditions populaires de la Casbah abrite,  lui aussi, une collection de cinq caftans datant de la fin du XIXe et du  début du XXe siècle, dont des modèles issus de Tlemcen.

De son côté, la conservatrice du patrimoine au Musée national des  antiquités et des arts islamiques a précisé que le musée préserve un  « Caftan El-Kadi » datant du début du XXe siècle, un costume traditionnel à  manches longues, de couleur rouge profond, ouvert sur le devant et brodé  selon la technique dite « mejboud ».

Evoquant le statut culturel du caftan dans la société algérienne, la  chercheuse en patrimoine, Asma Bathi, a mentionné que ce costume millénaire  est jalousement préservé et perpétué, malgré les changements  socioculturels.(Al 24 News, par Hamid Mecheri, le 16 mai 2025). 

samedi 10 mai 2025

« Mahatati », une application pour consulter le planning des départs des bus en temps réel

La Société d'exploitation des gares routières d'Algérie (Sogral) a lancé l'application « Mahatati » qui permet de consulter le planning des départs des bus en temps réel.
Mahatati permet de consulter en temps réel le planning des départs des bus, les horaires, le prix du billet, le nom du transporteur et les itinéraires », a précisé la même source.
L'application Mahatati disponible sur le Play Store fournit une fiche technique des différentes gares routières gérées par SOGRAL et affiche leur localisation géographique.
Société de gestion des gares routières d'Algérie : Sogral
Suivant la  destination,le site n'est pas toujours aussi  précis. 

Chronologie des présidents Algériens


Liste des différents présidents de l'Algerie indépendante après une longue lutte sanglante contre la tyrannue de la colonisation. 

dimanche 4 mai 2025

Le projet existe, la réalité dans un futur proche



Le Tramway est une réalité dans 7 wilaya en Algerie. D'autres wilayas sont prévus mais la réalité économique à rallonger les délais. 
Il faudra être patient. Nous souhaitons le meilleur pour toutes les wilayas d'Algérie.  

samedi 3 mai 2025

Fier d'être algérien !!!


Pour l'Algérie, des couleurs multiples pour plaire à tous le monde. 
Dans les multiples boutiques, vous avez de quoi dynamiser les couleurs nationales dans toutes les langues. 
Vous trouverez des boutiques qui confectionné sur commande des modèles personnalisés. 
Bravo et bonne continuation...

dimanche 27 avril 2025

Les vendeurs des divers fromages algériens à Alger

 À Said Hamdine (Alger), un commerce spécialisé propose une mosaïque de fromages artisanaux sous la bannière évocatrice « aux goûts de chez nous ». Parmi les produits phares, le « Djeben el Kafs affiné » trône fièrement. Originaire de Boussaâda, dans la wilaya de M'sila, ce fromage en cage a remporté un concours international en 2023, preuve éclatante de son excellence. Mohamed-Lamine Benmehal, propriétaire du commerce, raconte que « Djeben el Kafs est une pâte molle enrobée d'herbes soigneusement cueillies à Boussaâda, conservant ainsi toute son authenticité et son goût si particulier ».

À ses côtés, trône « Tadj », une spécialité venue de Bouira. Ce fromage semi-mou au lait de vache est délicatement enveloppé d'une branche de romarin, lui offrant une subtilité aromatique qui ravit les amateurs éclairés. Lui aussi, « Tadj a décroché un prix lors d'un concours international l'an passé », confie-t-on fièrement dans le magasin. La quête de gourmandise se poursuit avec « Bakoura », un fromage au lait de chèvre, version algérienne du célèbre « Figou », généreusement fourré de confiture de figues locales. Ce mariage subtil entre le sucré et le salé évoque la finesse des grands terroirs méditerranéens, tout en affirmant une touche algérienne inimitable.

En traversant la capitale jusqu'à Dely Ibrahim, une autre fromagerie dévoile d'autres merveilles. Là, le « Mouradian », un fromage au lait de vache, séduit par sa texture tendre et son parfum délicat. La gamme proposée s'élargit aussi à des déclinaisons locales du « Gouda », fumé ou relevé aux saveurs des épices du désert algérien. Camembert, mozzarella et fromage rouge complètent une offre qui fait rimer diversité et identité locale.

Au-delà de la capitale, le voyage des saveurs continue à Hammam Melouane, dans la wilaya de Blida. Véritable atelier à ciel ouvert, la région s'est imposée comme l'épicentre du fromage artisanal en Algérie. Les producteurs y défendent une philosophie simple mais exigeante : « le lait frais non traité et la présure naturelle sont la base d'un fromage frais et onctueux », explique Mohamed Reda, fromager passionné. Pour lui, tout commence par « un lait riche en protéines et matières grasses, provenant d'animaux nourris sainement ».

Mimoun, un autre artisan local, souligne que « ses fromages sont entièrement fabriqués à partir de lait de chèvres élevées dans les montagnes de l'Atlas blidéen ». Il utilise une méthode ancestrale : coagulation naturelle ou à l'aide d'un ferment végétal extrait du figuier, additionné simplement d'une touche de sel pour la conservation. « Cette technique est héritée des femmes algériennes d'autrefois et vise à préserver les traditions et à garantir que chaque fromage porte le goût et l'odeur de la terre », confie-t-il à l'APS avec une émotion palpable.

À Hammam Melouane, le fromage se déguste dans un environnement enchanteur. Les visiteurs, venus de toutes les wilayas, savourent ces créations locales accompagnées de pain traditionnel, de miel de dattes, de grenades fraîches, de noix croquantes, de pâte de figue, de piments ardents, de beurre artisanal et d'une huile d'olive généreuse. Une véritable symphonie des sens, où chaque bouchée raconte l'histoire d'une Algérie qui sait magnifier ses ressources et célébrer ses saveurs authentiques.

Désormais, l'Algérie trace sa propre voie fromagère, misant sur des produits locaux aussi authentiques que savoureux. À travers tout le pays, une véritable révolution gourmande est en marche, portée par des artisans passionnés qui réinventent le fromage algérien, tout en puisant dans un patrimoine agricole et culinaire riche.

dimanche 6 avril 2025

Statistiques agricoles en Algérie : Une production exceptionnelle !


  Voici un aperçu des performances de l'Algérie dans le domaine agricole, selon les derniers chiffres des deux dernières saisons agricoles :    ✅ Figues : 3ᵉ rang mondial et 2ᵉ en Afrique avec 130 000 tonnes/an.  ✅ Abricots : 4ᵉ rang mondial, 1ᵉʳ en Afrique et dans le monde arabe avec 250 000 tonnes/an.  ✅ Dattes : 4ᵉ rang mondial, 2ᵉ en Afrique après l'Égypte avec 1,2 million de tonnes/an.  ✅ Pastèques : 5ᵉ rang mondial, 1ᵉʳ en Afrique et dans le monde arabe avec 2,5 millions de tonnes/an.  ✅ Artichauts : 5ᵉ rang mondial, 2ᵉ en Afrique et dans le monde arabe avec 120 000 tonnes/an.  ✅ Olives : 7ᵉ rang mondial, 3ᵉ en Afrique et 2ᵉ dans le monde arabe après la Tunisie.  ✅ Piments : 8ᵉ rang mondial, 2ᵉ en Afrique avec 700 000 tonnes/an.  ✅ Concombres : 1ᵉʳ rang en Afrique avec 150 000 tonnes/an.  ✅ Raisins : 9ᵉ rang mondial, 2ᵉ en Afrique après l'Égypte avec 600 000 tonnes/an.  ✅ Oignons : 10ᵉ rang mondial, 3ᵉ en Afrique avec 1,7 million de tonnes/an.  ✅ Pommes de terre : 12ᵉ rang mondial, 2ᵉ en Afrique avec 5 millions de tonnes/an après l'Égypte.  ✅ Tomates : 3ᵉ rang en Afrique et parmi les 20 plus grands producteurs mondiaux avec 1,6 million de tonnes/an.  ✅ Oranges : 3ᵉ rang en Afrique et parmi les 20 plus grands producteurs mondiaux avec 1,8 million de tonnes/an.  ✅ Ail : 2ᵉ rang en Afrique et parmi les 20 plus grands producteurs mondiaux avec 400 000 tonnes/an.  ✅ Carottes : 2ᵉ rang en Afrique et parmi les 20 plus grands producteurs mondiaux avec 400 000 tonnes/an.    Un travail remarquable qui reflète le potentiel agricole de l'Algérie ! 😍🇩🇿    🔸 Sources :  - Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO)  - Ministère de l'Agriculture Algérien    🔹 Rédigé par le journaliste : Djallel Nekkar
https://www.facebook.com/share/1AFZ9wBDHb/

lundi 24 février 2025

Bejaia, ville de la science

Fibonacci, El Bejaoui!
Leonardo Fibonacci ou « Léonard de Pise » est un mathématicien italien connu notamment par la suite de Fibonacci. Né à Pise en Italie en 1170 et y est décédé en 1250, Il a fait l'essentiel de ses études à Béjaïa où son père Guglielmo Bonacci a élu domicile exerçant comme marchand et notaire public des douanes pour le compte de l'ordre des marchands de la république de Pise. 
Bejaia, centre intellectuel 
Béjaïa était à cette époque non seulement un port commercial important mais aussi un grand centre intellectuel qui a attiré un bon nombre d'étudiants et professeurs notamment en sociologie et en mathématiques. D'ailleurs, cette ville lumière abritait la première université de mathématiques de la méditerranée. 
Bejaia et l'essor des chiffres arabes 
C'est effectivement dans cette université que Fibonacci a appris les rudiments des mathématiques qui lui ont permis de publier en 1202, le Liber Abaci (Le livre du calcul) traitant de systèmes de numérotation et de méthodes de calcul et qui a permi une vulgarisation en Europe des chiffres arabes. Ses études à Bejaia lui ont permis d'inventer la notion mathématique de suite de nombres. 
La suite de Fibonacci
Dans la troisième partie de son livre, Liber abaci, il pose un problème: « Un homme met un couple de lapins dans un lieu isolé de tous les côtés par un mur. Combien de couples obtient-on en un an si chaque couple engendre tous les mois un nouveau couple à compter du deuxième mois de son existence? ».
La série obtenue est la célèbre suite de Fibonacci :
1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233…
Ce célèbre mathematitien est grandement honoré dans sa ville de cœur et d'accueil de Bejaia. 

jeudi 20 février 2025

Chefs d'État de la nouvelle république algérienne

République algérienne démocratique et populaire
Abderrahmane Farès (13 avril 1962 - 25 septembre 1962)
Président de l'Exécutif provisoire
Ferhat Abbas (25 septembre 1962 - 15 septembre 1963)
Président de l'Assemblée nationale constituante
Ahmed Ben Bella (15 septembre 1963 - 19 juin 1965)
Houari Boumédiène (19 juin 1965 - 27 décembre 1978)
Rabah Bitat (27 décembre 1978 - 9 février 1979)
Chef de l'État
Chadli Bendjedid (9 février 1979 - 11 janvier 1992)
Haut Comité d'État (11 janvier 1992 - 14 janvier 1992)
Mohamed Boudiaf (14 janvier 1992 - 29 juin 1992)
Président du Haut Comité d'État
Haut Comité d'État (29 juin 1992 - 2 juillet 1992)
Ali Kafi (2 juillet 1992 - 31 janvier 1994)
Président du Haut Comité d'État
Liamine Zéroual (31 janvier 1994 - 27 avril 1999)
Abdelaziz Bouteflika (27 avril 1999 - 2 avril 2019)
Vacance du pouvoir (2 avril 2019 - 9 avril 2019)
Abdelkader Bensalah (9 avril 2019 - 19 décembre 2019)
Chef de l'État
Abdelmadjid Tebboune (19 décembre 2019-...)

Rois d’Atlava, Royaume d'Altava, de 429 à 578 après JC.

Masuna
Le premier dirigeant connu du royaume des Maures et des Romains est Masuna, grâce à des inscriptions datées de 508.
Aussi connu sous le nom de Massônas. Il s'allie avec l'Empire byzantin contre le royaume vandale et plus tard contre une coalition berbère rassemblée par Iaudas, roi dans l'Aurès.
Gasmul ou Garmul
Aussi connu sous le nom de Gasmul. Il envahit la préfecture du prétoire d'Afrique dans les années 570. Sa mort et sa défaite en 578 marque la fin du royaume des Maures et des Romains, fragmenté et partiellement réintégré dans l'Empire byzantin.

Les rois Numides, la Numidie

Rois numides
La Numidie, État berbère d'Afrique du Nord et considérer comme le premier État algérien de l'histoire[1], dirigée par plusieurs iguelliden[2] (en berbère au singulier, aguellid : roi) :
rois de la Numidie des Massæsyles :
roi Syphax (220 av. J.-C. à 215 av. J.-C.) ;
rois de la Numidie orientale des Massyles :
roi Zelalsan (vers 225 av. J.-C. jusque vers 215 av. J.-C.),
roi Gaïa (vers 215 av. J.-C. à 207 av. J.-C.),
roi Oezalcès (207 à 206 av. J.-C.),
roi Capussa (206 à 206 av. J.-C.),
roi Lacumazès (206 à 206 av. J.-C.),
roi Massinissa (206 à 202 av. J.-C.), qui unifia la Numidie ;
rois de la Numidie unifiée :
roi Massinissa (202 à 148 av. J.-C.),
roi Micipsa (148 à 118 av. J.-C.),
roi Gulussa (148 à 145 av. J.-C.) - vice-roi, ministre de la guerre,
roi Mastanabal (145 à 118 av. J.-C.) - vice-roi, ministre de la justice,
roi Adherbal (118 à 112 av. J.-C.),
roi Hiempsal Ier (118 à 118 av. J.-C.),
roi Jugurtha (118 à 106 av. J.-C.),
roi Gauda (106 à 88 av. J.-C.),
roi Hiempsal II (88 à 60 av. J.-C.),
roi Juba Ier (60 à 46 av. J.-C.),
intermède de souverainté de la République romaine (46 à 30 a JC),
roi Juba II (30 à 23 av. J.-C.),
roi Ptolémée de Maurétanie (23 ap. J.-C. à 40 ap. J.-C.) et fin de la dynastie numide.Rois numides
La Numidie, État berbère d'Afrique du Nord et considérer comme le premier État algérien de l'histoire[1], dirigée par plusieurs iguelliden[2] (en berbère au singulier, aguellid : roi) :
rois de la Numidie des Massæsyles :
roi Syphax (220 av. J.-C. à 215 av. J.-C.) ;
rois de la Numidie orientale des Massyles :
roi Zelalsan (vers 225 av. J.-C. jusque vers 215 av. J.-C.),
roi Gaïa (vers 215 av. J.-C. à 207 av. J.-C.),
roi Oezalcès (207 à 206 av. J.-C.),
roi Capussa (206 à 206 av. J.-C.),
roi Lacumazès (206 à 206 av. J.-C.),
roi Massinissa (206 à 202 av. J.-C.), qui unifia la Numidie ;
rois de la Numidie unifiée :
roi Massinissa (202 à 148 av. J.-C.),
roi Micipsa (148 à 118 av. J.-C.),
roi Gulussa (148 à 145 av. J.-C.) - vice-roi, ministre de la guerre,
roi Mastanabal (145 à 118 av. J.-C.) - vice-roi, ministre de la justice,
roi Adherbal (118 à 112 av. J.-C.),
roi Hiempsal Ier (118 à 118 av. J.-C.),
roi Jugurtha (118 à 106 av. J.-C.),
roi Gauda (106 à 88 av. J.-C.),
roi Hiempsal II (88 à 60 av. J.-C.),
roi Juba Ier (60 à 46 av. J.-C.),
intermède de souverainté de la République romaine (46 à 30 a JC),
roi Juba II (30 à 23 av. J.-C.),
roi Ptolémée de Maurétanie (23 ap. J.-C. à 40 ap. J.-C.) et fin de la dynastie numide.

mercredi 19 février 2025

Tour d'Algérie Cycliste 2025

7Cette 25e édition du Tour sera marquée par un départ symbolique en Tunisie avec l'organisation du Grand Prix de Sakiet Sidi Youcef, le samedi 8 février, en commémoration des massacres perpétrés par l'armée coloniale le 8 février 1958 dans cette même ville.

Tracé du Toir Algerie Cycliste  2025 : 10 étapes, 13 ville et 1404 km

- 1re étape (dimanche 9 février) : Guelma - Constantine (103.2 km), 

Victoire de Hamza Yacine (Team Madar Pro-Cycling) en 2 heures 51 minutes et 13 secondes

- 2e étape (lundi 10 février) : Constantine - Sétif (145.5 km), Hamza Yacine (Team Madar Pro-Cycling), a remporté au sprint final la deuxième étape  en 3 heures, 28 minutes et 51 secondes.

- 3e étape (mardi 11 février) : Sétif - Batna (130.6 km), l'étape est remporté par Hamza Yacine en 2 heures 51 minutes et 13 secondes. 

- 4e étape (mercredi 12 février) : Batna - Biskra (156.3 km), 

Yacine Hamza signe un 4e succès en 3 heures 32 minutes et 37 secondes

- 5e étape (jeudi 13 février) : Biskra - Boussaâda (171.2 km), Yacine Hamza (Team Madar Pro Cycling), signe sa cinquième victoire d'affilée à l'occasion de la 5e étape  en 4 heures, 53 minutes et 17 secondes. 

- 6e étape (vendredi 14 février) : Boussaâda - Djelfa (115 km), L'Erythréen Maekele Milkiyas a remporté la sixième étape du Tour d'Algérie en 2 heures 41 minutes et 41 secondes. 

- 7e étape (samedi 15 février) : Djelfa - Laghouat (107.5 km), Yacine Hamza (Team Madar Pro-Cycling) a remporté la septième étape en 2heures 13minutes 30secondes. 

- 8e étape (dimanche 16 février) : Laghouat - Ghardaïa (197.8 km), Mohamed Nadjib Assal (MC Alger) s'est adjugé la huitième étape, la plus longue, du Tour d'Algérie en  3h 52minutes 10secondes. 

- 9e étape (lundi 17 février) : Ghardaïa - Ouargla (189.5 km), Youcef Reguigui a remporté la 9e étape du Tour d'Algérie Cycliste en 4heires 26minutes 00sec. 

- 10e et dernière étape (mardi 18 février) : Ouargla - Hassi Messaoud (83.5 km),

Hamza Amari (Team Madar Pro-Cycling) a remporté la 10e et dernière étape du Tour d'Algérie, Hamza Yacine a franchi la ligne d'arrivée en 2 heures 01 minute et 42 secondes. 

 Hamza Hamari a remporté le classement général final du Tour d'Algérie. Le coureur de la formation Madar a devancé Rutger Wouters et Youcef Reguigui.

vendredi 31 janvier 2025

Les manuscrits en Algerie. Un trésor en mal de conservation.

Alphabet Tifinagh

Si les historiens de l'Afrique du Nord s'accordent sur le fait que l'alphabet tifinagh remonte à trois millénaires avant J.-C, il n'en demeure pas moins que celui-ci n'a pas laissé de traces de production littéraire. Les seules traces attestées de cet alphabet amazigh' sont le résultat d'inscription sur la pierre et notamment sur les stèles et les monuments funéraires. Les Touareg qui continuent de nos jours à faire usage de cet alphabet n'ont pas utilisé le papier ou le parchemin pour écrire, mais ils se sont plutôt servis du sable ! 
Imprimerie en Islam
Il faut certainement attendre l'arrivée des conquérants musulmans pour voir se diffuser en Afrique du Nord, en même temps que l'islamisation, l'écrit arabe sur manuscrit, c'est-à-dire comme son nom l'indique, sur document écrit à la main.
L' introduction "officiel" du papier dans l'administration fut décidée par le calife Haroun al-Rachid, soucieux de limiter les falsifications, difficiles du reste à obtenir sur le parchemin. La technique de fabrication s'était ensuite élargie au Yémen, en Inde et jusqu'en Espagne en passant par les pays de l'Afrique du Nord . Les papiers de Baghdad et de Samarcande étaient les plus réputés. Le support était, semble-t-il, constitué de toile de lin et les cordes de chanvre. Le parchemin s'obtenait par la pose sur un châssis d'un écran de tiges végétales liées les unes aux autres par une chaînette. 
L'écriture en Irak, 10eme siècle 
Ibn al-Nadîm, libraire à Baghdad, ayant vécu au Xe siècle, pense que les anciens Assyriens auraient utilisé comme support pour leur écriture des pierres, des écorces de palmier et des omoplates de chameau. 
Écriture en Egypte
Les Egyptiens, quant à eux, avaient fait usage pour écrire du papyrus (mot grec qui désigne la tige de la plante cyperus) inventé il y a 5 mille ans et dont on a fabriqué des rouleaux manuscrits. On écrivait sur une seule face à laquelle on appliquait de la colle afin d'empêcher que l'encre n'entache la feuille. On ne dispose pas en Algérie de données précises sur l'étendue des manuscrits. C'est à peine si on commence à s'intéresser à ce domaine. 
Bibliothèque du Hamma, Algérie 
L'inauguration en 1996 de la bibliothèque du Hamma est venue après une période qui a vu la préservation des documents manuscrits ou imprimés marquer dangereusement le pas alors que beaucoup de ces documents datent d'avant et pendant la colonisation. La bibliothèque du Hamma est dotée d'un laboratoire de restauration, d'un atelier de reliure et d'un laboratoire de reprographie. 
Sauver les manuscrits des Zaouias
Mais il semblerait que ces acquisitions matérielles n'ont pas entraîné une modification au niveau des comportements puisque les spécialistes continuent de relever que rien n'est fait pour sauver les manuscrits des zaouïas, notamment ceux d'Adrar . 
Colonisation destructrice
Cela étant, la plupart des manuscrits conservés en Algérie ont péri suite à l'arrivée des Français. La première source qui en avait abordé la question fut le Catalogue général des manuscrits de la Bibliothèque nationale d'Algérie (BNA) paru en 1893 dont le directeur de l'époque, Edmond Fagnan, avait estimé qu'aucun effort n'était fait pour sauver de la destruction les manuscrits détenus dans les mosquées et les zaouïas. Quantité de bibliothèques ont été brûlées dont celle de l'émir Abdelkader en 1843, laquelle comportait 5 mille ouvrages reliés. On avait récupéré de sous les cendres la moitié de la magnifique collection mais, malheureusement, celle-ci s'est retrouvée éparpillée entre les bibliothèques de France et d'Europe.
Tlemcen, Mascara, Constantine... Bibliothèques brûlés par colonisation 
A Tlemcen, ancien centre de rayonnement intellectuel de l'époque médiévale et ottomane, on perdit d'importantes masses de documents de la période turque. Mais aussi des fonds arabes et andalous. Non moins importante, la bibliothèque de la Mohammadia du bey Mohamed El Kabir de Mascara fut décimée par les flammes alors que la bibliothèque de l'école de la Kettania de Constantine fondée par Salah Bey avait subi un sort similaire.
L'occident contre la lumière intellectuelle 
Nombre de villes du centre du pays perdirent ainsi les bibliothèques de leurs mosquées et de leurs zaouias à l'image de Blida, Médéa, Miliana et Blida.
En Kabylie, les bibliothèques de Bejaia ainsi que celle de cheikh Aheddad de la zaouia de Seddouk qui regorgeait de manuscrits étaient les premières à en faire les frais. Constantine n'y échappa guère, ses "khizanate" furent pillées. S'y ajoute aussi la perdition de nombreuses bibliothèques privées qui ont été soit brûlées, soit saisies. Il en fut ainsi de la bibliothèque des Bachtarzi et des Ben Lefkoun qui comptait plus de 3.000 volumes selon l'estimation du traducteur d'Ibn Khaldoun, le baron de Slane. Le sud algérien ne fut pas en reste, ses bibliothèques n'ont pu échapper à la furie destructrice des occupants français.
Perte de manuscrits en Algérie 

On ne retrouvera plus les manuscrits de Timimoun, d'Aoulef et d'Adrar. Ni d'ailleurs ceux des Ouled Jellal, de la Tijania de Aïn Madhi, de Temaçin et de Tolga.

mardi 21 janvier 2025

Statistiques agricoles en Algérie : Une production exceptionnelle !

Voici un aperçu des performances de l'Algérie dans le domaine agricole, selon les derniers chiffres des deux dernières saisons agricoles :

✅ Figues : 3ᵉ rang mondial et 2ᵉ en Afrique avec 130 000 tonnes/an.
✅ Abricots : 4ᵉ rang mondial, 1ᵉʳ en Afrique et dans le monde arabe avec 250 000 tonnes/an.
✅ Dattes : 4ᵉ rang mondial, 2ᵉ en Afrique après l'Égypte avec 1,2 million de tonnes/an.
✅ Pastèques : 5ᵉ rang mondial, 1ᵉʳ en Afrique et dans le monde arabe avec 2,5 millions de tonnes/an.
✅ Artichauts : 5ᵉ rang mondial, 2ᵉ en Afrique et dans le monde arabe avec 120 000 tonnes/an.
✅ Olives : 7ᵉ rang mondial, 3ᵉ en Afrique et 2ᵉ dans le monde arabe après la Tunisie.
✅ Piments : 8ᵉ rang mondial, 2ᵉ en Afrique avec 700 000 tonnes/an.
✅ Concombres : 1ᵉʳ rang en Afrique avec 150 000 tonnes/an.
✅ Raisins : 9ᵉ rang mondial, 2ᵉ en Afrique après l'Égypte avec 600 000 tonnes/an.
✅ Oignons : 10ᵉ rang mondial, 3ᵉ en Afrique avec 1,7 million de tonnes/an.
✅ Pommes de terre : 12ᵉ rang mondial, 2ᵉ en Afrique avec 5 millions de tonnes/an après l'Égypte.
✅ Tomates : 3ᵉ rang en Afrique et parmi les 20 plus grands producteurs mondiaux avec 1,6 million de tonnes/an.
✅ Oranges : 3ᵉ rang en Afrique et parmi les 20 plus grands producteurs mondiaux avec 1,8 million de tonnes/an.
✅ Ail : 2ᵉ rang en Afrique et parmi les 20 plus grands producteurs mondiaux avec 400 000 tonnes/an.
✅ Carottes : 2ᵉ rang en Afrique et parmi les 20 plus grands producteurs mondiaux avec 400 000 tonnes/an.
Un travail remarquable qui reflète le potentiel agricole de l'Algérie ! 🇩🇿
 Sources :
- Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO)
- Ministère de l'Agriculture Algérien
(Rédigé par le journaliste : Djallel Nekkar)

lundi 20 janvier 2025

Le projet du Barrage Vert porte ses fruits : un bilan encourageant

Lancé officiellement en octobre 2023 dans la wilaya de Djelfa, le programme de réhabilitation et d'extension du Barrage Vert affiche un bilan encourageant selon le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.

Plus d'un an après son lancement, ce projet stratégique, supervisé de près par Tebboune, a permis d'atteindre 64 % des objectifs de reboisement et de compléter les travaux de protection des sols sur 63 % de la superficie du barrage.

Le projet, qui couvre 4,7 millions d'hectares répartis sur 13 wilayas steppiques et 183 communes abritant 7 millions d'habitants, vise à restaurer les écosystèmes naturels tout en renforçant leur résilience face aux changements climatiques et à la désertification.

Jusqu'à présent, des actions concrètes telles que la plantation d'arbres fruitiers, la construction de barrages de rétention pour protéger les pâturages, et l'amélioration des conditions de travail dans les zones agricoles ont été réalisées.

Selon les autorités, l'objectif est d'atteindre d'ici à 2030 une réhabilitation complète du Barrage Vert en garantissant sa durabilité écologique et socio-économique.(Algerie360, par Amel H, le 20 janvier 2025). 

jeudi 16 janvier 2025

Un Algérien chez les Indiens


Un Algérien chez les Indiens. Contre la colonisation,  rébellion, soulèvement, répression, travaux forces à Cayenne, évasion en Amérique, chez les Indiens. 

samedi 11 janvier 2025

Yennayer 2975



Yennayer 2975 les Algériens se disent tous « Assegas Amegaz »

Yennayer est le premier jour de l'an Amazigh du calendrier agraire célébré par les Berbères d'Afrique du nord. Il est généralement fêté le 12 janvier de chaque année représentant le premier jour de janvier du calendrier julien. Cette année, on célèbre l'an 2975
Contrairement à ce qu'on croit, Yennayer n'est pas célébré uniquement en Kabylie ou par les Kabyles mais partout en Algérie. D'ailleurs, chaque région a ses propres rituels de célébration ce qui donne à la fête un esprit d'unité où tout le monde se sent concerné par ce jour.

lundi 23 décembre 2024

La revolte de Bouziane El Kalai


Bouziane El Kalai est un héros de la lutte contre l'oppression et la colonisation. Il est né à dans la commune de El Kalaa  (El Kalaa ou Kalaa des Beni Rached) dans la wilaya actuelle de Relizane. 

jeudi 5 décembre 2024

Algerie et Empire Ottoman

L'Algérie n'a jamais été colonisé par les Ottoman les français en arrivant en 1830 n'ont trouver personne qui parlait le Turc, l'Algérie est rentré dans l'empire ottoman pour se protéger de la menace espagnol et portugaise qui après la reconquista voulait prendre leurs revanche sur les pays du Maghreb qui les avaient dominé pendant 400 ans, l'Algérie est rentré sous le parapluie ottoman qui était la superpuissance de l'époque en Méditerranée comme certains pays rentre aujourd'hui dans l'OTAN sous le parapluie américain.
Ne laissez personne vous dire que l'Algérie à été colonisé par les Ottoman il n'y a eu aucune bataille avec aucune date, tout le contraire de la france où l'on peut dénombré des milliers de batailles de massacres et  d'escarmouches.(Histoire et culture de l'Algérie, Sam, @Kara-fi, Telegrame). 

mercredi 4 décembre 2024

Connaissez vous le "fil de L'ame" ?

Il s'agit d'un bijou d'ornement traditionnel féminin porte lors des grandes cérémonies, réputé dans l'est algérien, en fait, il est présent dans toute l'Algérie sous des formes et parfois des noms légèrement différents. 

samedi 30 novembre 2024

L'Algérie sur les rails du futurs


Les tramways en Algérie . Des études de faisabilité ont été lancées pour la réalisation de tramways pour les villes suivantes : Annaba et Batna (projets lancés) , Béchar, Béjaïa, Biskra, Blida, Bouira , Chlef , Djelfa, Jijel , Mascara, M'sila , Relizane, Skikda, Souk-Ahras , Tebessa , Tiaret , Tlemcen.

jeudi 28 novembre 2024

Les présidents de l'Algérie depuis 1962

Présidents Algériens :  

Ahmed Ben Bella, Houari Boumedienne, Chadli Ben Jadid, Mohamed Boudiaf, Rabah Bitat, Liamine Zeroual, Ali Kafi,  Abdelaziz Bouteflika, Abdelmajid Teboune... 


dimanche 10 novembre 2024

Chevaux en Algerie, Fantasia


Chevaux de Fantasia en Algerie 

Tebessa, le site antique


Tébessa : L'Arc de Caracalla (porte de Caracalla), est l'une des portes antiques de la ville de Tébessa (antique Thevest)... érigé en 212, en l'honneur de l'empereur Caracalla, fils de Septime Sévère. Ce joyau architectural, demeure l'unique arc au monde qui possède quatre faces identiques.. Son maître d'ouvrage, Caïus Cornelius Egrilianus, est un riche Thévestin, devenu préfet de la 14e légion romaine en Europe centrale et qui légua toute sa fortune à ses frères restés dans sa ville natale, à condition d'élever un arc en l'honneur de son empereur et d'offrir 64 jours dans l'année des bains gratuits au peuple de Tébessa. La porte fut intégrée dans une citadelle à l'époque byzantine par Solomon pour protéger la ville de pillage des vandales.



Le caftan algérien, un héritage vestimentaire enraciné et perpétué à travers les temps

Bien plus qu'un costume traditionnel, le caftan  algérien reflète le génie d'un savoir-faire ancestral authentique et un  patrimoine...