vendredi 7 août 2020

L'héritage équestre des Arabes : Le saviez vous ?

L' histoire du peuple arabe comme  cavalier est mal connue à notre époque. Or, sans le cheval, sans l'équitation, auraient-ils jamais pu sortir de leur péninsule et rayonner jusqu'en Orient et en Extrême-Occident ?
 En équitation comme en philosophie et pour les autres sciences, les arabes ont transmis l'héritage de l'Antiquité tant Orientale qu'Hellénique, y ajoutant des apports originaux de leur civilisation. C'est cet héritage qui permit à l'Europe de sortir de la longue nuit du Moyen-Age.

 Par l'Espagne, ils apportèrent au monde occidental, avec un type de cheval brillant, apte au combat : la monte à la Zénète (berbère). Cette monte faite pour le combat de rencontre et ce nouveau cheval espagnol éliminèrent l'équitation des lourds chevaliers et leurs destriers lymphatiques.
Mais bien plus, continuateurs des Arabes, les Espagnols exporteront un style, un cheval, un harnachement et un mors, apparentés à ceux des maghrébins, jusqu'aux Amériques. On peut encore y voir pratiqué cette équitation sous une couleur locale, et après son adaptation à des buts pacifiques, par les vaqueros et les charros. Le premier traité d'équitation et d'hippiatrique écrit en Europe par un Occidental, le fut à la cour du Roi de Sicile : en Sicilien, en Arabe et en Latin, ainsi qu'en Français... langues officielles de cet extraordinaire roi catholique Frédéric Hohenstaufen, surnommé le « Sultan catholique ».

 Enfin par l'intermédiaire de ce peuple anglo-normand-saxon, les Arabes nous ont légué leur cheval pur, ainsi que leur méthode d'élevage et de sélection. L'impact sur la civilisation européenne fut tel que nous en ressentons encore et peut-être plus que jamais, les effets. Car personne n'a le droit d'ignorer que les courses et par voie de conséquence, l'élevage du cheval de vitesse, nous viennent directement des Arabes.

Le Naceri est le premier traité d'équitation, d'hippiatrique et de joutes à cheval qui fut composé vers 1365 par Aly ben Abderrahman ben Hodeil El Andalusy sur l'ordre du sultan Mohamed VI fils de Yusuf fils de Mohamed (V) qui régnait sur le royaume de Grenhttp://www.miscellanees.com/b/bogros03.htmade, afin d'encourager la préparation à la guerre sainte.

En 1852, Ephrem Hoüel, futur Inspecteur général des Haras, écrivait au Général Daumas :                      « Les Arabes, en effet, ont commencé l'instruction hippique du monde. »

En 1858, le Général Daumas, ancien directeur des affaires d'Algérie, fit paraître une étude très documentée sur « les chevaux du Sahara et les moeurs du désert », en collaboration avec l'illustre Emir Abd El Kader. Sources : http://www.miscellanees.com/b/bogros03.htm .

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