Les nombreuses sources locales évoquent de violentes émeutes après la
tentative des citoyens de la ville d’arracher les barbelés installés par
les unités de l’armée depuis quelques jours séparant la ville de
Tinzaouatine de celle qui porte le même nom du côté malien. Fermée
depuis des années, la frontière entre les deux villes n’était pas
hermétique puisque des passages permettaient les échanges entre les
familles des deux côtés.
Quelques semaines auparavant, sept députés des wilayas de Tamanrasset, Illizi et Adrar ont interpellé le Premier ministre sur «la
nécessité d’aller vers un plan de régulation des zones fermées par des
barbelés, de mettre en place des passages pour les éleveurs et les
agriculteurs et de faciliter l’accès à la ressource hydrique, ayant pour
but, plaident-ils, d’assurer la protection des frontières, des biens et des populations et de faire face aux menaces terroristes».
La peur de terrorisme fait prendre des décisions expéditives pour enrayer le mal avec des effets collatéraux très dommageables.
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