Sur quoi fonde-t-il son projet ?
Pour ce faire, il envisage deux lignes continentales : la première relierait l'Afrique du Sud, via la Zambie, à la Méditerranée et la seconde, Djibouti à l'Atlantique. Il veut doter l'Afrique d'une « colonne vertébrale ferroviaire » qui la traverserait de la Zambie aux ports de l'Algérie. Pour lui, « le rail serait le catalyseur de toutes les énergies économiques du continent ». Il voit à travers ce maillage les retombées pour l'Afrique dans le « développement agricole et industriel alors que de nombreuses terres sont encore à l'abandon », la possibilité de « réduire les coûts de logistique trop lourds aujourd'hui », de « créer des emplois » et d'« assurer une croissance durable équilibrante pour tous ces pays ».
Dans ce futur tracé, Rebrab veut intégrer des pays comme la Zambie, riche en mines de cuivre, le Congo, deuxième réserve de minerais au monde. « Le chemin de fer traverserait la ceinture industrielle et agricole du Tchad au sud avant de se diriger vers le nord de la République centrafricaine » pour se terminer en Algérie, un hub par excellence selon l'homme d'affaires.
« Une porte d'entrée et de sortie qui garantirait l'accès des marchandises à partir de trois pôles portuaires, des zones économiques et industrielles canaliseraient l'exportation».
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