Vu du ciel, l’ouvrage est disposé en forme de T géant. Il impressionne d’abord par son gigantisme : quatre hectares de surface bâtie. Avec son sous-sol, ses deux niveaux et sa mezzanine intermédiaire, il offre un total de 200 000 mètres carrés, soit 20 hectares de surface utile !
La nouvelle infrastructure, dite de classe « A » dans le jargon aéroportuaire, a une capacité de 10 millions de passagers par an, contre six pour l’actuelle aérogare.

Non loin de là, les ouvriers et ingénieurs d’une autre entreprise tentent de relever le même défi : livrer avant septembre la ligne de train qui desservira l’aéroport.
À l’ouverture de la nouvelle aérogare, il ne restera que le métro, dont la station devrait être achevée en 2019 et la ligne un peu plus tard, vers 2020.
Les concepteurs du projet se sont en effet projetés sur le long terme, prévoyant d’agrandir les accotements des pistes pour permettre l’atterrissage du fameux A380. Dans leur schéma directeur, ils ont même prévu une solution à mettre en œuvre quand, vers 2030, l’infrastructure qui est sur le point d’être livrée arrivera à saturation : construire de nouvelles pistes et une nouvelle aérogare sur les 2200 hectares de terres nues au sud de l’aéroport. Rendez-vous donc dans douze ans pour un autre joyau…
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