L’huile d’olive coûtera très cher cette année 2018 . Les raisons sont
multiples, mais la plus en vue reste la faiblesse du rendement . Même si la quantité reste appréciable, le quintal de grains livre au maximum 18
litres d’huile au lieu de 23 dans les bonnes années.
La saison oléicole qui tire à sa fin a été une aubaine pour la région
«est» où les nombreux chômeurs trouvent un emploi saisonnier.
La modernisation des pressoirs conçus pour des productions beaucoup plus
importantes, écourtera à ne pas douter la période du ramassage. Les
facteurs climatiques en plus de réduire la production peuvent affecter
la qualité. Précisons que la meilleure huile reste celle de la région de
M’Chedallah et Chorfa où la variété «Achemlal» donne une huile avec un
taux d’acidité inférieur à 2%.
Si l’huile a fini par coller à l’identité de la Kabylie, elle est
souvent dénommée «Zith Lakbaile» . Par respect à ce
don de la nature, en Kabylie on ne dit jamais «je vais acheter de
l’huile, mais «adajoua zith» parce que la vente et l’achat sont un
tabou.
Nos voisins et amis tunisiens raffolent de notre huile, elle sert à
alimenter le marché local dans la mesure où ce pays exporte la totalité
de sa production. L’Algérie avec 69 500 q en 2015 occupe le 8ème
rang derrière l’Espagne, la Tunisie, la Grèce, l’Italie, la Turquie, le
Maroc et la Syrie, peut compter sur cet or vert dans sa politique
d’indépendance des hydrocarbures. Pour cela il est temps de poser les
bases sérieuses d’une politique de développement de la filière.La volonté politique est sur la bonne voie ,il faut désormais la concrétiser sur le terrain!
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