L’entreprise Pâturages d’Algérie, implantée dans la zone industrielle de
la périphérie sud-ouest de la ville de Tizi Ouzou, connaît un
développement remarquable, ces derniers temps, au point d’atteindre un
taux d’intégration qui avoisine les 100% de la production.
Notre entreprise est la seule à l’échelle nationale qui fabrique un
produit à presque 100% local» .L' entreprise familiale a été
créée en 1998 sous l’appellation laiterie La Montagnarde, basée à Aïn El
Hammam, et ce, avant de faire l’extension de son activité en 2002 vers
le chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou.
«Nous étions parmi les premiers promoteurs d’un projet industriel
agroalimentaire en Algérie. Nous étions au début une unité qui
fonctionnait avec 60 à 70 éléments avant de devenir, aujourd’hui, un
complexe laitier avec 300 emplois directs et qui est conventionné avec
l’Office national du lait», souligne Madani Ounnoughène.
La
société négocie actuellement des partenariats avec le Maroc et avec des
pays en Afrique de l’Ouest, considérés comme de vastes marchés pour l’exportation.

Soumis à des contrôles stricts à l’international, les produits de
pâturages d’Algérie éprouvent des difficultés à s’exporter, notamment
vers l’Union Européenne où des règles et procédures précises sont
édictées par la DG SANCO (Bruxelles) et doivent être confirmées par
l’OAV (Office Alimentaire Vétérinaire de Dublin), pour l’exportation de
produits animaux et d’origine animale vers l’UE. A ce titre, les
démarches auprès de cet organisme (DG SANCO) ont été entreprises par les
responsables, par le biais du Ministère algérien de l’agriculture, pour
rendre l’Algérie éligible à l’exportation de laits et produits
laitiers.
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