
Abdelmalek Sellal a suggéré aux opérateurs économiques algériens de tourner leurs regards vers l’Afrique, plus précisément vers les marchés africains, pour y exporter leur production. Cet objectif rejoint la préoccupation majeure du gouvernement, qui est la diversification de l’économie algérienne, pour la libérer de la dépendance à l’égard du marché mondial des hydrocarbures. Cela suppose une production de qualité qui répond aux standards internationaux et supporte la concurrence. Le défi réaffirmé par le Premier ministre est très volontariste : «Rejoindre le rang des pays émergents au cours de la troisième année du nouveau modèle économique, soit à partir de 2019.» Le tournant devrait être déjà pris en 2017 qui, selon l’avertissement lancé par Abdelmalek Sellal, sera «notre dernière chance».
La conjoncture lui donne raison. Les deux indicateurs les plus significatifs que guettent les observateurs économiques algériens – le prix du baril de pétrole et la balance commerciale – ne présentent toujours pas les signaux franchement positifs attendus.
Abdelmalek Sellal a annoncé la poursuite de la réduction du quota d'importation des véhicules neufs au cours des prochaines années. La réduction des importations pourrait concerner d’autres produits pour agir sur les factures devises. Quant à la production algérienne, elle repose sur l’encouragement à l’investissement qui vient d’être renforcé.
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