La Conservation des forêts de la wilaya de Tipasa a lancé, sur ocobre 2024, par les réseaux sociaux un appel aux citoyens pour les sensibiliser à la protection du loup doré africain (Dib) que l'on confond souvent avec le renard roux.
Le loup doré africain, espèce non protégée en Algérie
Bien qu'il ne soit pas classé espèce protégée, il est rare en Algérie. «Le loup doré africain est cycliquement observé dans les forêts de Tipasa. Néanmoins, les sujets de cette espèce demeurent rares, d'où la nécessité de sensibiliser les riverains de la forêt et le citoyen en général sur la nécessité de le préserver», appelle la conservatrice principale, Amel Mokrani, cheffe de service de la protection de la faune et de la flore à la Conservation des forêts de Tipasa.
L'appel de la Conservation locale des forêts fait mention d'une observation récente du loup doré africain dans la forêt de Sidi Semiane, où un sujet serait tué. Une information qui a ému énormément d'internautes qui ont partagé et commenté le post de la Conservation.
Les menaces sur le loup doré africain en Algérie
La conservatrice principale ajoutera: «Sa population s'est diminuée sensiblement un peu partout en Afrique du Nord à cause du braconnage, mais aussi par la destruction de son habitat naturel par action anthropique et les feux de forêt». Avec le changement climatique, les épisodes de sécheresse et de les feux de forêt, la faune sauvage, particulièrement le loup doré africain, voit son habitat se réduire. Ce qui le pousse à s'aventurer en dehors de la forêt pour se nourrir de déchets ménagers.
Ce phénomène n'est pas légion. «Cette espèce de loup contribue à l'équilibre et à la non-prolifération des espèces pullulantes nuisibles, à l'instar des sangliers qui est sa proie de choix», fait savoir la responsable. La forêt ne se résume pas au végétal, c'est tout un écosystème.
Eviter la nuisance de l'homme
L'homme assume une mission capitale pour la prospérité de la faune et de la flore. La nature a les capacités de se régénérer sans la nuisance de l'homme. Ainsi, durant la pandémie du Corona et la periode du confinement, un couple d'hyènes rayées a été observé dans la forêt de Bouruis, située entre les communes de Meurad et Hadjout. C'était en juin 2020.
Depuis, aucune trace du couple. Probablement, les 2 hyènes sont retournées vers les massifs d'Aïn Defla, loin des humains. À travers les successifs plans de reboisement et le durcissement des sanctions contre ceux qui provoquent les feux de forêt, espèront que l'habitat naturel de la faune sauvage soit préservé et protégé.(Horizons.dz, par Amirouche Lebbal, le 15 octobre 2024).
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