Une reconnaissance Éternelle a ZOHRA L’ALLEMNADE

 Hommage à toutes les femmes étrangères (Algériennes du CŒUR) qui ont participé de loin ou de près à notre glorieuse révolution.

Dans les Aurès, près de Batna en Algerie vit « Zohra l'Allemande ». C'est ainsi qu'est surnommée une habitante du village de la région de Tkout. 

De son vrai nom, Leontine Vandenabeele Georgette Gerarda, est en réalité Belge flamande, mais elle est prise pour une Allemande du fait de son accent.

Elle Raconte :

"J'avais environ 19 ans à l'époque, et je n'avais pas d'autre choix que de rejoindre mon mari au maquis et continuer de servir la guerre de libération".

Ahmed Dahoua s'est évadé de prison

Ce dernier, un Algérien travaillant en France, était militant au FLN chargé d'acheter et d'acheminer des armes, a rencontré sa femme lors d'un déplacement en Belgique en 1957. Elle l'aide dans sa mission avant qu'il ne soit arrêté et emprisonné à Draa Benkhedda en Algérie en décembre 1959.

Leontine prend un vol en direction de Biskra aussitôt qu'elle apprend la nouvelle.

Arrivée dans la région natale de son mari, la commune de Aïn Naga, on lui apprend qu'Ahmed Dahoua s'est déjà évadé de prison et qu'il se trouve au quartier général de la Wilaya I, aux environs de Kimmel (T'kout).

 "Zohra l'Allemande" travaille comme infirmière des moudjahidine

Après les retrouvailles avec son époux, "Zohra l'Allemande" travaille comme infirmière à la clinique des moudjahidine de la wilaya I, dans la forêt de Kimmel, où elle traite des combattants de l'ALN blessés lors des combats ainsi que des civils.

Zohra continue son combat au maquis jusqu'au cessez-le-feu le 19 mars 1962. 

Elle a préféré, avec son époux, rester à T'kout après l'indépendance.

Elle y entamé une longue carrière d'infirmière avant de prendre sa retraite en 1997. Le parcours de Zohra lui vaut l'estime de toute la région. Les habitants de T'kout, de Chenaoura et des environs assez isolés, dont de nombreux patients, lui sont reconnaissant aussi bien pour son rôle durant la révolution que pour sa carrière d'infirmière. Ils la considèrent comme une mère, une grand-mère.C'est une histoire que rapporte le Huffington Post algérien. 

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