Le Fonds monétaire international vient de terminer une mission de deux semaines en Algérie. Pour l'année 2020, le FMI prévoit pour l'Algérie une récession de 5,2% et un déficit budgétaire assez élevés dans la région. L'objectif était donc de « discuter des perspectives et priorités pour l'Algérie ».
Le Fonds monétaire international effectue régulièrement des missions, et celle qui s'est conclue cette semaine en Algérie fait donc partie des visites habituelles. Mais elle s'est tenue dans un contexte économique particulier.
L'Algérie subit de plein fouet les conséquences de la chute des prix des hydrocarbures. D'autant que plus de 90% de ses recettes extérieures sont assurées par la rente pétrolière.
Ensuite, la pandémie de coronavirus a d'importantes répercussions sur les économies nationales à travers le monde.Lors de leur entretien, le FMI et le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane ont donc discuté des instruments envisagés pour contenir le déficit budgétaire, stimuler la croissance et promouvoir une diversification de l'économie.
Il y a quelques mois, le président Abdelmadjid Tebboune excluait clairement un recours au financement extérieur, au nom de la souveraineté nationale. Ce recours n'est toujours pas d'actualité.(RFI-27nov2020).
Il faut bien comprendre, que l'Algérie, comme tous les pays du monde, actuellement, subit l'effet de la pandémie du Coronavirus. Et comme tous les produits producteurs de pétrole,elle subit les soubresauts des prix pétroliers mondiaux. Pour la gouvernance, le pays navigue depuis déjà plusieurs années sans président.Il s'agit, ainsi, d'une continuité, souhaitons à l'Algérie et aux Algériens d'arriver à bon port après cette navigation 2020 très mouvementée mais qui correspond à l'air du temps au niveau mondial.
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