Le contre pouvoir |
Ali Benflis est également le seul à s’être entouré de jeunes universitaires, quadra et quinquagénaires performants composant son équipe de campagne, à l’instar de Souheil Guessoum, Fayçal Hardi ou Badis Khenissa pour ne citer que ceux-là.
Il se distinguera également, par rapport aux autres candidats, par son opposition à Abdelaziz Bouteflika après avoir constaté de très près les dérives du clan de l’ex Président déchu.
En tentant brutalement de mettre à mort la candidature de Benflis (’arrestation et le placement sous mandat de dépôt d’un « espion », collaborateur d’une « puissance étrangère ») , une partie de l’Armée vient de designer celui qu’elle ne soutient pas. Et c’est bien là le point faible de cette action.
Ne pas aller voter, serait prendre le risque de voir le commandement de l’armée continuer à agir en coulisse et précipiter le pays vers une crise certaine.
Il faudra continuer à maintenir la pression sur le nouvel élu afin qu’il engage les réformes nécessaires, conformément à son programme et aux aspirations du peuple pour un Etat moderne et démocratique, et débarrasser l’Etat de la conception archaïque dans laquelle on veut la maintenir.
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