jeudi 12 décembre 2019

Pas tous , tout à fait pareil : Exemple du candidat Ali Benflis

Toutefois, un constat se dégage de manière constante dans ces nombreux échanges virtuels et il concerne le candidat Ali Benflis, crédité comme seul candidat relativement sortant du lot.
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Le contre pouvoir
Il faut dire que Benflis avait pour atouts le fait bien mieux maîtriser les dossiers économiques, politiques et sociaux pour avoir été à la tête d’un gouvernement qui avait réussi la prouesse d’avoir enregistré un des meilleurs taux de croissance de l’histoire du pays.
Ali Benflis est également le seul à s’être entouré de jeunes universitaires, quadra et quinquagénaires performants composant son équipe de campagne, à l’instar de Souheil Guessoum, Fayçal Hardi ou Badis Khenissa pour ne citer que ceux-là.
Il se distinguera également, par rapport aux autres candidats, par son opposition à Abdelaziz Bouteflika après avoir constaté de très près les dérives du clan de l’ex Président déchu.
Résultat de recherche d'images pour "BENFLIS"Tout comme il aura été le seul qui durant l’été 2019 s’était exprimé contre Gaid Salah déclarant que ”l’emblème national et la bannière amazigh, ils sont chacun à sa place. L’emblème national est à sa place dans la Constitution comme symbole de l’Etat qui a guidé, jusqu’à la mort, des femmes et des hommes qui en tombant en martyrs ont permis que se lève l’Etat algérien libre et souverain. Quant à la bannière amazigh, elle est aussi à sa place, c’est-à-dire dans nos racines, dans notre histoire et dans notre identité” !
Résultat de recherche d'images pour "BENFLIS"Enfin, le natif de Batna aura été seul candidat à véritablement s’opposer dans son programme à l’article 63 (remplaçant le 51) de la constitution créant une différence entre algériens.
En tentant brutalement de mettre à mort la candidature de Benflis (’arrestation et le placement sous mandat de dépôt d’un « espion », collaborateur d’une « puissance étrangère »)  , une partie de l’Armée vient de designer celui qu’elle ne soutient pas. Et c’est bien là le point faible de cette action.
Ne pas aller voter, serait prendre le risque de voir le commandement de l’armée continuer à agir en coulisse et précipiter le pays vers une crise certaine.
Il faudra continuer à maintenir la pression sur le nouvel élu afin qu’il engage les réformes nécessaires, conformément à son programme et aux aspirations du peuple pour un Etat moderne et démocratique, et débarrasser l’Etat de la conception archaïque dans laquelle on veut la maintenir.

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