Une plante qui foisonne à quelques centaines d'encablures de chez moi à l'orée de l'Oued Mzi, un arbuste que peu de gens connaissent, utilisé autrefois par les gens nomades et sédentaires comme combustible eu égard à la faculté de cette plante de produire une chaleur à haute intensité pour cuire les aliments et parer au grand froid.
La plante objet de mon présent article craint très peu les effets de la siccité, prolifère dans les zones arides, offre gîte pour plusieurs espèces aviaires, constitue un rempart contre l'avancée du sable, cohabite et fait bon ménage avec le tamaris (tarfa) et le jujubier (sedra).
Comme beaucoup d'arbres, cet arbuste prend facilement feu si ce dernier est attisé par le vent, en un clin d'œil toute une grande étendue de cette espèce partira en fumée si vite qu'on ne puisse apporter une quelconque opération antifeu.
Aussi, cet arbuste tout vert qu'il est, porte d'innombrables petites fleurs blanches qui habillent l'arbre au point de croire au loin qu'il a neigé.
À voir toutes ces petites fleurs blanches, je pense que cette plante est hautement mellifère et constitue à bien des égards un attrait fort apprécié par les abeilles butineuses.
Avant de clore cet article, il est temps de vous dévoiler le nom de cet arbuste, il s'agit tout simplement de ce qu'on appelle Retama ou Reatem (الرتم) en arabe courant.
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