Selon le
ministère, « abstraction faits des statistiques qui font état de la
disparité des nombres des candidats à cette aventure risquée, il demeure
indéniable qu’aujourd’hui nous nous trouvons face à un phénomène,
source d’inquiétude à tous les niveaux, dont les dimensions autant que
les causes et les analyses sont multiples ».
« Néanmoins,
la certitude est que nous vivons ces derniers temps et de manière
récurrente, des drames dus à la perte de concitoyens de différents âges,
en plus de la perte dramatique de nos concitoyens : enfants, jeunes,
adultes, hommes et femmes, le phénomène de la harga qui a des
répercussions négatives à plusieurs niveaux requiert, d’être contenu et
éradiqué, d’une part des mesures rapides et efficaces, déjà engagées
par les pouvoirs publics, et d’autre part, un large débat sur les
questions qui lui sont liées de façon directe ou indirecte ».
Pour le ministère, ce qui a rendu cette
situation « plus complexe », c’est sa « large » exploitation par les
réseaux sociaux et son traitement « inconvenant » par les médias dans
certains cas, au point ou ce sujet est devenu synonyme « de
démoralisation et d’incitation à l’acte, ce qui n’a pas manqué de nuire à
l’image de notre pays à l’étranger ».
Le forum de deux jours s’est tenu en
présence du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de
l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, ainsi que d’autres
membres du gouvernement et des représentants de plusieurs secteurs et
d’experts nationaux et internationaux.
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