
Le directeur du Centre national de recherches préhistoriques,
anthropologiques et historiques (CNRPAH), Slimane Hachi, a annoncé l’introduction d’un dossier pour le classement du couscous au
patrimoine universel de l’Unesco. Fait inédit : la démarche sera faite
conjointement par les
trois pays du Maghreb. Une réunion, regroupant des
experts maghrébins, devrait se tenir au printemps prochain dans le
cadre de ce projet . Le couscous est un moyen de rapprochement entre les peuples .Le
couscous est dans son étendue, plus important que le pétrole . Il a
dépassé les limites frontalières en revêtant une reconnaissance
internationale, dans la mesure où il est présent sur les cinq
continents . Le couscous représente un composant de l’identité
culturelle, symbolisant l’offrande et marquant les grands événements
heureux ou tragiques, aux niveaux familial et communautaire.

La début d'une véritable union ?
L'Algérie a déjà inscrit sur la liste du patrimoine mondial immatériel
de l'Unesco : l'Ahellil du Gourara (2008), pratiqué notamment lors des
mariages berbères, El Chedda,
le costume nuptial féminin de Tlemcen (2011), le pèlerinage du Rakb de Sidi Cheikh (2013), l'Imzad targui
(2013), la fête de la Sbeiba à Djanet (2014) et les cérémonies de
commémoration du Sboue de Timimoun (2015). Le Maroc a, quant à lui,
enregistré la fauconnerie (2016), l’argan (2014) ou la diète
méditerranéenne (2013). L’autre dossier qu’Alger souhaiterait défendre
auprès des experts de l’Unesco concerne le raï, autre patrimoine
revendiqué par le voisin marocain, qui prétend qu’il serait originaire
d’Oujda, près de la frontière algérienne.
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