mercredi 27 juillet 2016

Quelques fétes en Algérie

 JUILLET-AOUT
Fête du bijou en argent à Ath Yenni :
Du 27 juillet au 4 août, les Ath Yenni fêtent leurs bijoux d’argent sertis de corail, agrémentés d’émail jaune (pour le soleil), de vert (pour la nature) et de bleu (pour le ciel), dans leur village perché à plus de 900 mètres sur les hauteurs du Djurdjura. Ces bijoux kabyles ont été primés, notamment au Canada et aux Etats-Unis.
 
MAI
Fantasia de M’Doukal:
Durant le premier week-end de chaque moi de mai, la fête est aussi au rendez-vous dans la région des Aurès où les palmeraies et K’sour de la ville de M’Doukal se trouvant à une dizaine de kilomètres des célèbres balcons du ghoufi, vivent au rythme d’exhibitions de fantasia avec des cavaliers habillés en tenues traditionnelles et exhibent leurs plus beaux chevaux.
L’Ombre du chanteur populaire Aissa El Djermouni est omniprésente durant les trois journées de cette fête où des concours de « Chiir el Malhoun », la poésie populaire y sont organisées.
Fête de daghmouli :
Autour du mausolée de Moulay Abderrahmane, les tribus du Hoggar : Kel-Rela, Kel-Rebla, Kel-Abagar, Issabaten et Tedjiène - affluent pour célébrer le daghmouli (l’aurore de sainteté) en hommage aux touareg du Hoggar (vraisemblablement la tribu dlmenan), révoltée contre les Français en 1902. La ziara (visite du mausolée) dure deux jours à dates fixes, le mois de mai.
 Foire internationale d’Alger :
 La plus importante manifestation commerciale d’Algérie se déroule chaque année au Palais des Expositions des pins maritimes. Plusieurs dizaines de pavillons internationaux viennent présenter leurs produits. Plusieurs événements (spectacles, expositions, artisanat, etc.) se tiennent en marge de la manifestation.

OCTOBRE
La ouaâda de sidi Ahmed El Medjdoub: 
Célébrée durant le second week-end de chaque mois d’octobre, la ouaâda de sidi Ahmed. El Medjdoub se déroule dans la commune d’Asla (wilaya de Nâama) en l’honneur de sidi Ahmed El Medjdoub, ce saint homme , ayant vécu au 15ème siècle.
Cette fête est organisée par la tribu des Medjadba pour préserver et perpétuer les traditions et les coutumes où le couscous et le thé sont servis à tous les invités. Cette fête donne lieu à des exhibitions de fantasia , à des concours de poésie et à l’organisation d’une grande rencontre commerciale où différentes marchandises sont proposées pour permettre aux habitants de s’approvisionner pour faire face à la rigueur de l’hiver.

Maoussim Taghit:
rnLa région de la Saoura vit aussi, à la fin du dernier week-end du mois d’octobre, au rythme du « Maoussim de Taghit ». Une fête dédiée à la datte et aux offrandes pour les plus démunis. La récolte de la datte est ainsi une occasion pour réunir l’ensemble des voisins de la Saoura autour de cette fête vieille de plus de 19 siècles. La tradition ainsi instaurée, est fêtée trois jours durant au rythme du bendir, du goumbri et de chants en chœur.
 Salon international du livre à Alger (SILA)
 Ce salon a pour ambition de réunir des éditeurs algériens et étrangers. Les auteurs donnent des conférences et font des signatures, participent à des débats et tiennent des ateliers.
Placé sous le haut patronage du Président de la République et organisé par le Ministère de la Culture algérien, le salon international du livre d'Alger a pour commissaire Hamidou Messaoudi.
Rendez-vous au Palais des Expositions des Pins maritimes.

OCTOBRE-NOVEMBRE
Le moussem de Taghrit
 Le moussem (ou moussim) de Taghit est célébré à la fin du mois d’octobre, au moment de la récolte de la datte, principale ressource de la Saoura. Selon une tradition vielle de plus de 19 siècles, les voisins se rassemblent et font la fête 3 jours durant au rythme du bendir, du goumbri et de chants en chœur.
 Sebeida (s'biba) à Djanet
C'est l’une des plus importantes fêtes sahariennes d’Algérie, une fête tribale typique du monde touareg. Chaque année depuis plus de 3 millénaires, lors de la fête d’El Achoura, les différentes tribus touarègues du Tassili N’Ajjer se réunissent dans l’oasis de Djanet (sud-est) pour célébrer le pacte de la paix, la S'biba, perpétuant ainsi une tradition plusieurs fois millénaire. Les femmes, parées de leurs plus beaux bijoux, entonnent des chants touaregs tandis que les hommes revêtent des costumes traditionnels et se livrent une guerre « sans sang ». Sous les chants guerriers, ils se défient et la tension monte, mais ils ne s’affrontent jamais.
Ils célèbrent ainsi la réconciliation entre les peuples nomades à l’annonce de la victoire de Moïse sur les armées du Pharaon et la mort de celui-ci.
Les préparatifs de cette fête durent une dizaine de jours pendant lesquels toute la ville de Djanet est en ébullition.
Ce sont les sages de l'oasis de Djanet qui déterminent la date de la Sebeiba.du 1 octobre au 30 novembre 2016




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