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dimanche 26 octobre 2025

Ecologie, l'Algerie etait deja en abance, Le barrage vert en Algerie


Le Barrage vert est un projet d'ampleur colossale lancé en Algérie dans les années 1970, initialement pour protéger la route Transsaharienne de la versandement et lutter contre la désertification en créant une barrière végétale de 1 500 kilomètres de long sur une largeur moyenne de 20 à 40 kilomètres, couvrant environ trois millions d'hectares dans le corridor pré-saharien, entre les lignes d'iso-precipitations de 300 mm au nord et 200 mm au sud.
 Ce projet, qui a vu le jour sous le règne du président Houari Boumediene, visait à freiner l'avancée du désert saharien vers les terres plus fertiles du nord du pays.
 Il a été relancé officiellement en octobre 2023 par le président Abdelmadjid Tebboune, dans le cadre d'une stratégie nationale de développement durable et de lutte contre les effets du changement climatique.
 Cette renaissance s'inscrit dans une démarche intégrée combinant des objectifs environnementaux et socio-économiques, en visant à créer des concessions centrées sur l'arboriculture, l'apiculture, le tourisme et l'artisanat, tout en intégrant les plus de 7 millions d'habitants et 25 millions de moutons vivant dans la zone.

Le projet, doté d'un budget de 75 milliards de dinars (environ 552 millions de dollars), vise à reboiser un million d'hectares d'ici 2026, puis un total de 4,7 millions d'hectares d'ici 2030, en plantant diverses espèces d'arbres, notamment des fruitiers résistants au climat steppique.
 Depuis sa relance, des résultats significatifs ont été enregistrés, notamment la plantation de plus de 21 000 hectares, la création de 80 nouveaux points d'eau, l'aménagement de 376 kilomètres de pistes rurales et l'effet de correction torrentielle sur 35 400 mètres carrés.
 Les autorités algériennes, conscientes des erreurs du passé, ont repensé le projet pour mieux gérer les ressources naturelles, créer des zones protégées et améliorer l'infiltration des précipitations afin de préserver les ressources hydriques dans un contexte de stress hydrique croissant au Maghreb.
Source Google.

dimanche 19 octobre 2025

Wilaya de El Meghaier, projets et développement

Une série de projets est en cours de réalisation dans la commune de Sid-Amrane (50 km au sud d'El-Meghaïer) pour y impulser la dynamique de développement et améliorer les conditions de vie des habitants, a-t-on appris des services de la wilaya. Parmi ces projets figurent des travaux d'aménagement urbain sur 400 mètres linéaires (ML) à l'entrée de la localité de Choucha, dont le coût s'élève à 15 millions de DA, financés par la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales, pour l'exercice 2025, a précisé la même source....

Le Kaki de la région de Tizi-Ouzou, Algérie



La prochaine édition de la Fête de la Plaquemine de Mechtras (wilaya de Tizi Ouzou) se tiendra du 23 au 25 octobre 2025. Il s'agira de la 11ème édition de cet évènement organisé par l'association culturelle Tala U Guellid.
La fête aura lieu au Centre de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA) Messaoudi Essaïd de Mechtras. 

La fête de la plaquemine est un événement culturel qui célèbre le fruit emblématique de la région et rassemble les habitants, les agriculteurs et les artisans. 

Pour information, la 10ème édition a eu lieu du 19 au 21 octobre 2024.



mardi 14 octobre 2025

L'Algérie, des algériens et des algériennes

L'ALGÉRIE UN PAYS MAGNIFIQUE - Un pays qui compte plus de 48 millions d'habitants 
- qu'on appelle tous MOHAMED (YA MOH) - 

UN PAYS  où nous sommes tous frères et soeurs (KHOUYA - KHTY) - un pays où tout le monde est l'oncle de tout le monde (A3MO - A3MI) - 
UN PAYS où tout le monde s'aime sans se connaître (AHBIBI - AHBIBTI- AHBIBNA) - 

UN PAYS où tout le monde est associé (CHRIKI) - 

UN PAYS  oû tous les adultes sont (EL HADJ - EL HADJA)- 

N'est-ce pas un beau pays et c'est mon pays et je l'adore ...🇩🇿🇩🇿🇩🇿
TAhyA EL DJAZAIR

lundi 13 octobre 2025

Bechar: Puits pastoraux équipés en kits solaires


Une opération portant sur la réhabilitation et l'équipement en kits solaires de quatre (4) puits pastoraux, à travers plusieurs zones éparses et éloignées de la wilaya de Béchar, vient d'être réalisée à l'initiative de la conservation locale des forêts, a-t-on appris, dimanche, auprès de cette instance.

Cette opération a touché les zones éparses et éloignées de Boudouibat, dans la commune d'Abadla, d'Oued Labiad dans la commune de Meridja, Zousfana et Hassi El Mir,  dans les zones des communes de Taghit et Béchar.

Inscrite au titre du programme d'aménagement et de préservation des parcours sahariens et du développement de l'élevage, cette action permet de mettre à la disposition des éleveurs, notamment ceux de la filière cameline, les eaux nécessaires à leurs troupeaux de dromadaires, à travers les mêmes zones sahariennes. .

A noter que la wilaya de Béchar dispose de 74 puits pastoraux équipés de kits solaires, au titre de la promotion et du développement des activités d'élevage, a-t-on fait savoir de même ssource.(Le Quotidien d'Oran, par R N, octobre 2025). 

vendredi 3 octobre 2025

Le véritable sens du Baroud d’Honneur, le saviez vous ?


Le terme si souvent utilisé en français trouve son origine dans l'agression coloniale de l'Algérie au XIXᵉ siècle.
Baroud vient de l'arabe maghrébin بارود (baroud), qui signifie poudre à canon.

Lorsque les troupes françaises envahissent l'Algérie, elles font face à une résistance héroïque. Les cavaliers et combattants algériens, malgré un rapport de force inégal, se lançaient parfois dans une dernière charge désespérée, les armes à la main, en sachant qu'ils allaient périr.

Ces assauts n'étaient pas motivés par l'espoir de victoire immédiate, mais par la volonté de mourir debout, avec honneur et dignité.

Impressionnés par cette bravoure, les officiers français qualifiaient ces ultimes combats de « baroud d'honneur ». L'expression est ensuite entrée dans la langue française pour désigner une action héroïque, mais presque perdue d'avance.

En réalité, chaque baroud d'honneur mené par les Algériens symbolisait l'esprit de résistance, la fierté et la détermination d'un peuple refusant de plier face à l'agression.

Aujourd'hui encore, l'expression porte la mémoire de ces cavaliers et résistants qui ont préféré la mort libre à la soumission.

voilà l'esprit algérien et la culture algérienne...

Sources :

Julien, Charles-André. Histoire de l'Algérie contemporaine. Presses Universitaires de France, 1964. 

Stora, Benjamin. Histoire de l'Algérie coloniale (1830-1954). La Découverte, 1991.

Larousse, entrée « Baroud d'honneur » : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/baroud/7855

dimanche 28 septembre 2025

Les grenades de qualité de Messaad ( Djelfa),

À Djelfa, la grenade de Messaàd, Deldoul et Amoura, des régions agricoles du sud de la wilaya, où ce fruit pousse en abondance. Reconnue pour sa qualité exceptionnelle, notamment la variété Safri, considérée comme l'une des meilleures au monde pour sa peau fine, ses pépins juteux et sa saveur sucrée, la rendant indétrônable. 

mercredi 24 septembre 2025

L'Émir Khaled : le précurseur que l'histoire a failli oublier

 

L'Émir Khaled : l'ancêtre oublié du nationalisme algérien

Il y a plus de 80 ans disparu un géant de l'histoire algérienne. Khaled El Hassani Ben El Hachemi — plus connu sous le nom d' Émir Khaled — n'était pas seulement le petit-fils de l'Emir Abdelkader. Il fut l'un des premiers à porter haut, clair et fort, la voix d'une Algérie libre, égale et digne.


Héritier d'une légende, artisan d'un nouveau combat

Né à Damas le 22 février 1875 , Khaled grandit dans l'ombre tutélaire de son grand-père, symbole de la résistance anticoloniale du XIXe siècle. Mais contrairement à Abdelkader, dont l'arme fut l'épée, Khaled choisira la plume, la tribune et la loi comme outils de libération.

De retour en Algérie en 1892 avec sa famille, il s'installe à Bou Saâda après un bref passage à Médéa. Envoyé en France pour étudier — au lycée Louis-le-Grand, puis à Saint-Cyr —, il refuse la naturalisation et ne rejoint l'armée française qu'à contrecœur, obtenant tout de même le grade de capitaine , le plus élevé alors accessible à un « indigène ».

Bilingue, cultivé, ancré dans sa foi islamique tout en maîtrisant les codes de la République française, il incarne une double identité qu'il transformera en force politique.


1919 : l'année où tout bascule

La fin de la Première Guerre mondiale change la donne. Des dizaines de milliers d'Algériens sont des revenus du front, porteurs d'espoirs trahis. Le président américain Woodrow Wilson proclame le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. À Alger, des élections municipales sont organisées.

Avant le FLN, il y eut Khaled

Khaled, âgé de 44 ans, décide de passer à l'action. Il se présente aux élections de novembre 1919 … et gagne .

C'est le début d'un mouvement politique audacieux : le Khalédisme . Ni assimilation, ni séparation radicale — mais l'égalité réelle entre citoyens français et musulmans algériens.


Un programme révolutionnaire pour son époque

En 1920, il fonde le journal El Iqdam (« L'Audace ») et crée l' Association Fraternité algérienne pour la défense des droits de l'homme . Dans une lettre mémorable adressée au président français Édouard Herriot — qu'il intitule « Programme de nos revendications fondamentales » —, il exige :

  • La représentation paritaire à l'Assemblée nationale
  • L' abrogation du code de l'indigénat
  • L' accès égal à toutes les fonctions civiles et militaires
  • La liberté de presse, d'enseignement et d'association
  • La séparation de l'Islam et de l'État colonial
  • L' application des lois sociales aux travailleurs algériens

Ces revendications, radicales pour l'époque, font de lui le père intellectuel du nationalisme algérien moderne .


Persécution, exilé… mais jamais vaincu

Face à son influence grandiose, la colonie panique. En 1920 , la presse française en Algérie le traité d'« agitateur » et réclame son internement. Mais cette répression ne fait qu'amplifier sa popularité. Sur le surnomme « le symbole du nationalisme algérien » ou « le héraut du panarabisme » .
 L'Émir Khaled : le premier cri de l'Algérie libre

En 1923 , les autorités françaises l'expulsent d'Algérie. Exilé en Égypte, puis en Syrie à partir de 1926, il devient président d'honneur de l'Étoile nord-africaine — l'ancêtre du FLN. Même loin de son pays, il continue de militer, incarnant la Renaissance ( Ennahda ) de la nation arabo-musulmane.


Mort en exil, vivant dans les mémoires

Le 9 janvier 1936 , à Damas, l'Émir Khaled s'éteint à l'âge de 61 ans , quelques jours après la mort de son épouse. La presse musulmane d'Algérie lui rend un hommage vibrant :

« L'Algérie pleure en lui le chevalier, le militant, dont le grand nom reste étroitement lié au mouvement Jeune Algérien qu'il a animé de son souffle puissant et nourri de l'ardeur de sa foi. »

 Khaled, l'héritier qui osa défier la République

Son combat inspirera directement les Oulémas algériens , dont Abdelhamid Ben Badis, qui rejetteront l'assimilation coloniale comme une menace existentielle pour l'identité nationale.

Pourquoi Khaled compte encore aujourd'hui ?

Parce qu'il a osé réclamer l'égalité avant l'indépendance . Parce qu'il a utilisé le droit contre l'injustice , la langue de l'occupant contre l'occupation . Et parce que, dans un siècle marqué par la violence, il a choisi la dignité par la parole .

Exilé, mais jamais oublié : la flamme de l'Émir Khaled

L'Émir Khaled est le chaînon manquant entre la résistance du XIXe siècle (Abdelkader) et le nationalisme du XXe siècle (Messali, Ben Badis, FLN). Son héritage mérite d'être redécouvert, enseigné… et célébré.

Ecologie, l'Algerie etait deja en abance, Le barrage vert en Algerie

Le Barrage vert est un projet d'ampleur colossale lancé en Algérie dans les années 1970, initialement pour protéger la route Transsahari...