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samedi 6 septembre 2025

Guelma, "Hammam Debagh, entre légendes et vertus curatives exceptionnelles"

 "Guelma et son trésor thermal : Hammam Debagh"

Le hammam le plus célèbre de la wilaya de Guelma est le Hammam Meskhoutine (aussi appelé Hammam Debagh). Situé à environ 15-21 km à l'ouest de Guelma, c'est une station thermale réputée pour ses eaux extrêmement chaudes, avec une température pouvant atteindre 97 à 98 °C, ce qui en fait l'une des sources chaudes les plus chaudes au monde.

"Une oasis thermale unique au pied de la majestueuse cascade de Guelma"

Le site est remarquable par une majestueuse cascade calcifiée de 8 mètres de hauteur et de 400 à 500 mètres de largeur, formée au fil des millénaires par le dépôt des eaux minérales chargées en chlorures, sulfates, carbonates, arsenic, et autres oligo-éléments aux propriétés thérapeutiques. Ce lieu est aussi empreint d'une légende locale qui lui donne son nom signifiant "bain des maudits".

"Découvrez la magie des eaux bouillonnantes de Hammam Debagh"

Hammam Meskhoutine est un véritable pôle touristique et thermal pour la région, attirant de nombreux visiteurs locaux et nationaux pour ses bienfaits dans le traitement des affections cutanées, respiratoires, rhumatismales et autres maladies chroniques. La station thermale est dotée de plusieurs sources et bénéficie d'une forte fréquentation en hiver notamment.

"Hammam Debagh, patrimoine naturel et thermalisme d’exception"

Hammam de Guelma est une station thermale historique et naturelle d'exception, combinant des eaux minérales hyperthermales aux vertus curatives reconnues et un cadre naturel spectaculaire avec sa cascade pétrifiée emblématique.

jeudi 4 septembre 2025

Algérie: Le lion exterminé pour le confort de colons gâteux et prédateurs

 Victime d’une implacable politique coloniale d’anéantissement, le lion, majestueux félin à la crinière sombre et généreuse a cessé de rugir sur les massifs de l’Atlas, à l’aube du XXe siècle. 
La panthère a, elle aussi, subi le même sort, sous l’effet d’un dispositif réglementaire, mis en place dès 1844 et marqué par un durcissement progressif.

C’est très tôt, au début de la colonisation, sous le tristement célèbre Thomas-Robert Bugeaud, alors gouverneur général d’Algérie du 22 février 1841 au 27 septembre 1847, que des primes pour « la destruction d’animaux féroces ou malfaisants » avaient été fixées et attribuées. Les primes arrêtées par Bugeaud ont été révisées par un arrêté ministériel, portant fixation des primes du 13 octobre 1852, comme suit :
Lion ou lionne : 40 francs ;
Lionceau d’un à six mois : 15 francs ;
Panthère : 40 francs ;
Jeune panthère d’un à six mois : 15 francs ;
Hyène : 5 francs ;
Jeune hyène d’un à six mois : 1,5 franc ; 
Chacal de tout âge : 1,5 franc.

Une extermination diligentée au plus haut sommet de l’État

un mois avant que Napoléon III, auteur du coup d’État du 1er au 2 décembre 1851 ne redore son blason de la « dignité impériale », en novembre 1852, l’extermination d’une partie de la faune d’Algérie est actée et diligentée au plus haut sommet de l’État français.

Le jeu de massacre se poursuit sous les lambris de la République

En 1876, les primes d’abattage des animaux dits « dangereux et nuisibles » ont fait

 l’objet de dotations prévisionnelles intégrées aux budgets départementaux à hauteur de 3

 000 francs pour Alger, 3 000 francs pour Constantine et de 800 francs pour Oran.

La « civilisation » au secours d’un braconnage institutionnalisé

Rien qu’à Souk-Ahras (est de l’Algérie) et ses environs, le Dr Paul Rouquette signale, de son côté, qu’au moins 17 lions et 37 panthères ont été tués, en cinq ans, entre 1877 et 1892 dans le cadre de ce saccage de la faune algérienne.

Les symboles de ce massacre

Jules Gérard dit « Le Tueur de lions » (1817-1864). Enrôlé en 1842 dans le 3e régiment de spahis stationné à Annaba (ex. Bône), il termine sa carrière avec le grade de capitaine. En 1857, son bilan est de 26 fauves tués ; un triste record qui lui a valu la reconnaissance de plusieurs personnalités européennes dont celle de l’empereur d’Autriche. En 1854, il publie un ouvrage sous le titre de La Chasse au lion. Jules Gérard a servi de modèle à Alphonse Daudet pour Tartarin de Tarascon. 
il y avait aussi d'autres massacreurs de la faune d'Algérie :  
Charles Bombonnel (1816-1890), Jacques Chassaing (1821-1871), Eugène Pertuiset (1833-1909). (sources: https://maghnord.com/2023/09/29/le-lion-extermine-dalgerie-pour-le-confort-de-colons-gateux-et-predateurs/ ).

dimanche 31 août 2025

« Sétif : Entre trésors antiques et puissance économique »

 Sétif, le trésor oublié de l’Antiquité

La wilaya de Sétif cache un patrimoine archéologique et culturel exceptionnel. Le site romain de Djemila, classé patrimoine mondial, dévoile ses temples, forums, basiliques et mosaïques majestueuses. La ville, avec son musée national et la célèbre fontaine Aïn El Fouara, offre un voyage fascinant entre histoire et art, rappelant que Sétif est bien plus qu’une simple ville moderne.

Les eaux miraculeuses qui guérissent et attirent

Le thermalisme place Sétif sur la carte internationale. Les stations de Hammam Guergour, Hammam Sokhna, Ouled Tebbane et El Hamma attirent chaque année des centaines de milliers de curistes grâce à leurs eaux riches en minéraux et propriétés thérapeutiques. La modernisation des infrastructures et l’ouverture de parcs d’attractions et aquatiques à Ouled Saber transforment la wilaya en un véritable aimant touristique.

Nature et paysages : un écrin à explorer

Sétif n’est pas seulement histoire et thermalisme : sa richesse naturelle captive. Réserves, montagnes et circuits touristiques invitent à découvrir des paysages variés et à vivre des expériences uniques, où la culture et le climat se mêlent pour séduire visiteurs et aventuriers.

Sétif, l’usine de la réussite économique

Économiquement, Sétif est un hub industriel et commercial stratégique. Sa position géographique entre Constantine, Alger et les ports méditerranéens favorise les investissements. L’industrie y est diversifiée : plasturgie, agroalimentaire, bois, céramique, bâtiment et métallurgie prospèrent grâce aux Zones Intégrées de Développement Industriel, générant emplois et dynamisme local.

Exportations et entreprises : moteur de croissance

Avec plus de 200 millions de dollars d’exportations annuelles et 15 zones d’activité, Sétif attire investisseurs et entrepreneurs. Le tissu industriel, renforcé par un vivier de main-d’œuvre qualifiée, transforme la wilaya en véritable moteur économique du pays, capable de rivaliser avec les grandes métropoles.

Sétif, l’alliance surprenante de culture et puissance économique

La wilaya de Sétif prouve qu’histoire, nature et économie peuvent coexister avec succès. Entre trésors anciens, thermalisme attractif et dynamisme industriel, Sétif apparaît comme une région audacieuse et incontournable, à la fois pour les touristes et les investisseurs.

jeudi 28 août 2025

« Taher (wilaya de Jijel) : Terre de traditions, d’industrie et de spiritualité »

 « Taher : Une commune stratégique entre nature et culture »

La commune  de Tahar est située à une vingtaine de kilomètres à l'est du centre-ville de Jijel. Taher est la deuxième commune la plus importante de la wilaya de Jijel.

Taher occupe une position stratégique entre littoral, plaines fertiles et zones montagneuses, et bénéficie d’un réseau de transport développé, incluant la route nationale 43, une liaison ferroviaire et une gare routière en projet.

« Taher : Carrefours d’histoire, de foi et de dynamisme »

Taher est un pôle économique majeur de la région. La commune abrite une zone industrielle dynamique à Ouled Salah, une centrale électrique à Achouat, et bénéficie de la proximité du port de Djen-Djen, l’un des plus importants hubs logistiques du nord-est algérien. Elle profite également de la proximité de l’aéroport international Ferhat Abbas. Ce dynamisme industriel s’accompagne d’activités agricoles soutenues par les plaines fertiles de la région.

« Taher, héritage historique et modernité méditerranéenne »

Sur le plan historique et culturel, Taher possède un riche patrimoine. La ville s’est développée à partir d’un ancien village ottoman et a accueilli des populations déplacées après la révolte du Mokrani en 1871. Taher est également connue comme le lieu de naissance de Ferhat Abbas, figure éminente de l’indépendance algérienne.

La commune a engagé d’importants projets urbains pour améliorer le cadre de vie de ses habitants, incluant l’aménagement d’espaces publics, la rénovation de certains quartiers et la création d’une gare routière moderne. La Grande Mosquée de Taher, située en plein centre-ville, facilement accessible, joue un rôle central dans la vie des habitants.

« Taher, plages, plaines fertiles et mosquées emblématiques »

Taher s’étend du littoral, avec des plages comme celle de Bazoul, jusqu’aux zones agricoles et urbaines, offrant un climat propice aux activités de plein air et au tourisme.

Taher combine dynamisme économique, héritage historique, projets urbains structurants et richesse géographique, ce qui en fait une commune stratégique, à la fois tournée vers l’avenir et ancrée dans son identité.

 

lundi 25 août 2025

Constantine : balcon sur la Méditerranée

Pourquoi visiter Constantine ?

Parce qu’elle est unique : Constantine, la ville des ponts suspendus, offre des panoramas spectaculaires que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Accrochés au-dessus des vertigineuses gorges du Rhumel, ses ponts — comme le Sidi M’Cid ou le Mellah-Slimane — dévoilent des vues à couper le souffle sur la vieille ville, les falaises et la vallée.

 Constantine : la cité des ponts 

Se promener sur ces passerelles, c’est comme marcher entre ciel et terre, avec la sensation d’avoir la ville et la nature déployées sous ses pieds. Ces paysages, dignes d’une carte postale, font de Constantine un véritable balcon suspendu au-dessus de l’histoire.

Constantine : la ville suspendue 

Et pour admirer cette beauté sous un autre angle, rien de tel que le téléphérique de Constantine. Glissant au-dessus des gorges et reliant différents quartiers de la ville, il offre une vue panoramique incomparable : un voyage aérien qui révèle la majesté des falaises, la profondeur des ravins et l’harmonie des ponts suspendus.

 Constantine : vertige et beauté 

L’expérience ne serait pas complète sans une pause gourmande dans l’un des restaurants offrant eux aussi des panoramas saisissants. Le restaurant Igherssan, avec son décor traditionnel et son balcon dominant les gorges, permet de savourer un repas ou un café tout en admirant directement les ponts suspendus. Plus moderne, le Qasar Restaurant, situé au Marriott, propose une cuisine variée dans un cadre élégant, avec une terrasse donnant sur une vue spectaculaire sur toute la ville. Ces lieux allient parfaitement plaisir culinaire et émerveillement visuel, prolongeant la magie de Constantine jusque dans l’assiette. 

vendredi 22 août 2025

Tizi Ouzou, un concentré d'Algérie : Nature, traditions et histoire

 La wilaya de Tizi Ouzou, située en Kabylie, regorge de sites touristiques magnifiques, alliant nature, culture et histoire. Voici cinq lieux incontournables à visiter :

  1. Le Djurdjura : Ce massif montagneux offre des paysages époustouflants, des sommets enneigés en hiver et des sentiers de randonnée exceptionnels. Le parc national du Djurdjura est un must pour les amateurs de nature et d'aventure.

  2. Les Cascades de Kefrida : Situées près de la ville de Larbaâ Nath Irathen, ces cascades sont un véritable joyau naturel. L'eau qui tombe en cascade dans un cadre verdoyant est un spectacle à ne pas manquer.

  3. La Citadelle d'Agouni Bouafir : Ce site historique, perché sur une colline, offre un panorama impressionnant sur la région. C'est un lieu chargé d'histoire et de culture kabyle.

  4. Le Village d'Aït Hichem : Ce village traditionnel kabyle est un exemple parfait de l'architecture locale. Il est également connu pour son rôle dans l'histoire de la résistance algérienne.

  5. La Forêt d'Akfadou : Cette forêt dense et mystérieuse est un paradis pour les amoureux de la nature. Elle est idéale pour des balades, des pique-niques ou simplement pour profiter de la sérénité des lieux.

Paysages paradisiaques de Jijel

Jijel, une ville côtière algérienne, est réputée pour ses paysages magnifiques et son riche patrimoine naturel. Voici trois lieux incontournables à visiter :

  1. Les Gorges de Kherrata : Situées à proximité de Jijel, ces gorges spectaculaires offrent des vues à couper le souffle sur des falaises abruptes et une rivière serpentant à travers la montagne. C'est un paradis pour les amateurs de randonnée et de nature.

  2. La Corniche de Jijel : Cette promenade en bord de mer est idéale pour profiter de la Méditerranée. Avec ses plages de sable fin, ses eaux cristallines et ses paysages côtiers, c'est un endroit parfait pour se détendre ou faire une balade.

  3. Le Parc National de Taza : À quelques kilomètres de Jijel, ce parc est un joyau de biodiversité. Il abrite des forêts luxuriantes, des cascades et une faune variée. C'est un lieu idéal pour les amoureux de la nature et les passionnés d'écotourisme.

Rare et timide, cet animal fait une apparition surprenante à Guelma

Dans une action saluée par les défenseurs de la faune sauvage, les agents de la conservation des forêts de la wilaya de Guelma ont récemment récupéré un spécimen rare de genette, communément appelée « Zerdi », avant de le relâcher sain et sauf dans son habitat naturel.

Ce petit mammifère discret, dont l'apparence rappelle celle d'un chat, demeure largement méconnu du grand public. La genette se distingue par son pelage tacheté de noir et de gris, sa silhouette élancée et surtout sa longue queue annelée qui atteint la taille de son corps.(algerie 360, par Amina Aouadi, 22 aout 2025). 

mercredi 20 août 2025

A voir absolument si vous êtes sur Alger

 

La Casbah d’Alger (Quartier historique)

Un véritable labyrinthe de ruelles anciennes, la Casbah est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. On y découvre mosquées, palais, mausolées et demeures traditionnelles, reflet du passé ottoman et berbère d’Alger.

Mosquées historiques de la Casbah

  • Grande Mosquée de Djamaa el Kebir : construite en 1097, c’est la plus ancienne mosquée de la ville, de style almoravide.

  • Ketchaoua et Djamaa al-Jdid : chefs-d’œuvre de l’architecture du XVIe au XVIIe siècle.

Palais tels que Dar Aziza, Jenina, Palais des Rais

  • Dar Aziza : palais du XVIe siècle, situé sur la Place des Martyrs.

  • Palais des Rais (Bastion 23) : un ensemble de maisons de l’époque ottomane, classé monument historique par l’UNESCO.

Jardin d’Essai du Hamma

Un écrin botanique de plus de 3 000 espèces, ce jardin historique (fondé en 1832) comprend plusieurs espaces (jardin français, jardin anglais, zoo).

Mémorial du Martyr (Maqam E’chahid)

Édifié en 1982, ce monument aux morts symbolique surplombe la ville avec ses trois palmes stylisées et son musée souterrain.

Grande Mosquée d’Alger (Djamaa el Djazaïr)

Inaugurée en 2024, c’est la plus grande mosquée d’Afrique et la troisième au monde, avec le minaret le plus haut du continent (265 m).

Musée du Bardo

Installé dans une villa de la Régence transformée en musée, il présente des collections archéologiques remarquables, notamment mosaïques romaines.

Front de mer et plage Bord-El-Kiffan 

Pour une pause bord de mer, le front de mer d’Alger offre une promenade pittoresque. À quelques kilomètres, Bordj-El-Kiffan propose plages, port, restaurants et détente.

Basilique Notre-Dame d’Afrique

Perchée sur une falaise à ±125 m au-dessus de la mer, cette basilique de style romano-byzantin offre des vues époustouflantes et une symbolique d’ouverture religieuse.

dimanche 17 août 2025

Bordj Badji Mokhtar, aux confins du désert sauvage

 À l’extrême sud-ouest de l’Algérie, au seuil du désert le plus profond, se trouve la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, créée en 2019.
Ici, on entre dans un autre monde. Un monde où le ciel semble plus vaste, le sable plus doré, et le silence plus profond.
Bordj Badji Mokhtar, c’est le territoire des grands espaces sahariens, des caravanes disparues et de la culture touarègue. La région offre un accès unique au Tanezrouft, un des déserts les plus inhospitaliers au monde, mais aussi à des lieux d’une beauté brute et sauvage.
C’est une terre peu explorée, mais pleine de promesses. Ses dunes infinies, ses montagnes noires volcaniques et ses plateaux rocheux abritent des gravures rupestres, des vestiges préhistoriques, et des histoires transmises par les anciens.
On y découvre aussi une culture vivante, celle des Kel Tamasheq, avec leur musique, leurs vêtements bleus, et leur rapport sacré à la nature.
Bordj Badji Mokhtar, c’est une destination pour les voyageurs de l’extrême, pour ceux qui cherchent l’authenticité, la solitude… et l’émerveillement.

Timimoun, l’oasis rouge aux portes du rêve

 

Connaissez-vous Timimoun, cette perle rouge du Sahara ? Cette wilaya, récemment érigée en entité autonome en 2019, est l’un des joyaux les plus enchanteurs du sud algérien.
Située entre le Grand Erg Occidental et les sebkhas salées du Gourara, Timimoun fascine d’abord par sa couleur ocre, visible sur toutes ses bâtisses. Cette architecture, inspirée du style soudanais, donne à la ville une allure presque magique, surtout au coucher du soleil.
Timimoun, c’est aussi un territoire d’eau et de palmiers, où les oasis s’étendent comme des rubans verts au cœur des dunes. Les villages alentour – Charouine, Aougrout ou Ouled Saïd – conservent un mode de vie ancestral, où l’hospitalité n’est pas un mot, mais une culture.
C’est aussi une terre de fêtes et de musiques. Le fameux festival S’boue, où se mélangent spiritualité et célébration, attire chaque année des visiteurs curieux de découvrir les chants sacrés du Ahellil, inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité.
Entre nature, culture et dépaysement total, Timimoun est bien plus qu’une étape touristique : c’est une rencontre avec le silence, la lumière… et l’âme du désert.

Adrar, la mémoire vive du Sahara

 Je vous emmène au cœur du Sahara algérien, à la découverte d’une région à l’histoire millénaire et aux paysages saisissants : la wilaya d’Adrar.

Adrar, Grand sud-ouest de l’Algérie, 

Adrar est une wilaya, bien que réduite en taille depuis la réorganisation administrative de 2019, reste une terre immense de contrastes, de patrimoine et de spiritualité.

Région du Touat

Adrar, c’est d’abord le Touat, un ensemble d’oasis anciennes, nourries par un système d’irrigation ingénieux : les foggaras. Ces galeries souterraines témoignent de l’adaptation humaine au désert depuis des siècles.

Ksours d'Adrar, trésor du grand sud

C’est aussi une terre de ksour, ces villages traditionnels en terre crue, qui racontent l’histoire d’un commerce transsaharien, d’un islam savant et d’un artisanat raffiné. À Tamantit, Bouda, ou Tamentit, on découvre des bibliothèques de manuscrits anciens, des médersas, et des mausolées qui font la richesse spirituelle de la région.

Adrar 5.0, Pile énergétique du futur

Mais Adrar, c’est également un territoire tourné vers l’avenir : doté d’un immense potentiel solaire, cette wilaya s’impose comme un pilier stratégique du développement durable en Algérie.

Adrar, histoire ancienne et aventure moderne

En somme, Adrar n’est pas seulement une région désertique : c’est un musée à ciel ouvert, une mémoire vivante, et une invitation à l’humilité face à l’immensité du Sahara.

samedi 16 août 2025

Baladia (commune) de El Harrach (wilaya d'Alger), du ghetto au quartier chic

La commune d’El Harrach située à une dizaine de kilomètres du centre-ville d’Alger est l’une des communes les plus importantes de la banlieue d’Alger.

El Harrach est traversée par l’Oued El Harrach, un oued dont la commune tire probablement son nom. Pendant la période ottomane, El Harrach était un point stratégique, notamment grâce à un fort carré appelé « Bordj El Qantra ».(73).

El Harrach, Une cité historique de la wilaya d'Alger 

Elle fut longtemps un centre agricole et commercial majeur, particulièrement reconnue pour son marché aux bestiaux, qui était l’un des plus importants du Maghreb. Par la suite, El Harrach est devenue une zone industrielle, puis un centre de commerce populaire très animé. La ville abrite la plus grande prison d'Algérie située au centre du quartier Belfort sur les hauteurs d'El-Harrach.(74).

La commune est divisée en deux grandes zones. Sur la rive droite de l’oued, on trouve des quartiers résidentiels calmes et plutôt aisés, comme Beaulieu ou Bellevue. Sur la rive gauche, l’ambiance est plus populaire et dynamique, avec des quartiers comme Boumati, La Faïence ou Djenane Mabrouk.(73).

El Harrach est aussi très connue pour son activité commerciale. 

Le quartier des Cinq Maisons est célèbre pour ses rôtisseries de poulet, et Belfort est surnommé le Dubaï des téléphones, en raison du grand nombre de boutiques de téléphonie.(75).

Sur le plan des transports, El Harrach est très bien desservie  

Elle possède une gare ferroviaire, une station de métro, une ligne de tramway et un large réseau de bus. Cependant, malgré tous ces atouts, El Harrach fait face à plusieurs défis : une urbanisation croissante à contrôler, des travaux de rénovation de l’oued en cours et une circulation souvent très congestionnée.(73).

La commune d’El Harrach est un véritable pôle universitaire en Algérie. 

Elle abrite l’École Nationale Polytechnique, l’une des plus prestigieuses du pays. L’ENSA, spécialisée en agronomie, forme des ingénieurs dans le domaine agricole.

On y trouve aussi l’EPAU, école renommée d’architecture et d’urbanisme. L’École Supérieure d’Informatique et l’École Vétérinaire complètent cette offre riche Ces écoles contribuent largement au développement scientifique, technique et économique de l’Algérie, tout en affirmant le statut de la commune comme un centre académique majeur dans la région

À El Harrach, plusieurs mosquées reflètent l’importance de l’islam dans la vie quotidienne. 

La mosquée Sidi M’barek, située près du marché, joue un rôle central dans la vie du quartier. La mosquée Malik Ibn Anes, proche de la station de métro, relie modernité urbaine et pratique religieuse. La mosquée Abdul Hamid Ibn Badis se distingue par son accessibilité et ses services adaptés à tous. Ces mosquées témoignent du respect des valeurs et des traditions sociales et spirituels dans cet environnement en constante évolution

El Harrach est une commune pleine de contrastes, riche d’histoire et de culture, qui est à la recherche de solutions pour mieux organiser son développement urbain et environnemental.

(Sources: Renewable Energy School ( SMART TACHNO POLE ) - EL HARRACH – ALGERIE, Rapport de Projet d’étude,(spécialité: Architecture, Ville et Urbanisme), Ecole Polytechnique d’Architecture et d’urbanisme (EPAU) El Harrach, élaboré par Tahi Houssam, année universitaire 2020/2021, https://fr.slideshare.net/slideshow/renewable-energy-school-el-harrach-algerie/250144346?utm_source=chatgpt.com-  La commune d'El Harrach, parue sur le site Vitamine DZ, Posté par  Nassima-V, Posté Le 10/05/2008, (Source : fr.wikipedia.org), ttps://www.vitaminedz.com/fr/Algerie/la-commune-d-el-harrach-94924-Articles-0-0-1.html?utm_source=chatgpt.com - Commune de EL Harrach, parue dans le site de VitamineDZ.com, Posté par Sofiane, Ecrit par K. Saci, Posté le 15/04/2008,(Source www.elwatan.com), https://www.vitaminedz.com/fr/Algerie/commune-d-el-harrach-90929-Articles-0-0-1.html?utm_source=chatgpt.com).


Course des Dromadaires

  Relance la course 
des dromadaires à Tamanrasset

La localité de Tit, relevant de la commune de  Tamanrasset a abrité, en avril 2015, le  Festival régional des dromadaires auquel ont pris part plusieurs wilayas du Sud, dont Ghardaïa, Adrar et Illizi. 
La manifestation, organisée à l’initiative de l’association Tidessi, s’inscrit dans le cadre de la mise en valeur de la richesse cameline et la relance des courses de chameaux 
Plus de 40 chameliers ont été conviés à une course sur un parcours long de 14 km, reliant Tit et le village d’Adagh Moulay. 
Les trois lauréats de la compétition se sont vu attribuer une somme de 150 000,100 000 et 80 000 DA . Des prix symboliques ont également été décernés.

Le premier prototype de respirateur artificiel 100% algérien est opérationnel

Un prototype opérationnel de respirateur artificiel Algérien

Il a vu le jour au sein de la société GATECH."Cette idée est venue depuis que tous les pays se sont retrouvés dans une situation de grosse pénurie de respirateurs artificiels. Des universitaires, des réanimateurs, des spécialistes de la diaspora algérienne, nous ont aidé à réaliser ce premier prototype 100% algérien, qui répondra parfaitement aux cas d'urgence, aux cas en réanimation. Ce prototype fera l’objet d’une validation auprès des autorités médicales et sanitaires dans les prochains jours, indique Ryadh Brahimi. (ALGERIE).

Idem en Tunisie

De meme en Tunisie , l’école nationale d’ingénieurs de Sousse (ENISO) et  faculté de médecine de Sousse (FMS) s’étaient  fixés comme objectif  de fabriquer  un respirateur 100%  tunisien, appareil indispensable dans les services de réanimation afin d’aider les patients souffrant d’un syndrome de  détresse respiratoire. Le premier respirateur made in Tunisie, est doté d’un écran tactile dont la particularité est de pouvoir  traiter les insuffisances respiratoires  sans recourir à l’intubation des patients.(OUMMA.COM).

vendredi 18 juillet 2025

Le Takemarit algérien parmi les meilleurs fromages de chèvre au monde selon TasteAtlas

Le fromage traditionnel algérien Takemarit — également appelé Kemarya — a été choisi par le site culinaire international TasteAtlas, en figurant dans la liste des meilleurs fromages de chèvre au monde. Une distinction qui honore non seulement la richesse du patrimoine gastronomique algérien, mais place aussi l'Algérie comme la seule nation arabe et africaine représentée dans ce classement prestigieux.

Originaire des régions du sud algérien, notamment des wilayas de Ghardaia et Naama, le Takemarit est un fromage blanc doux à base de lait de chèvre, préparé de manière artisanale par les femmes selon des méthodes transmises de génération en génération. (Algérie 360, par Amel.H, le 25 juin 2025). 

Tizi Ouzou, toutes les communes dotées d’une bibliothèque

Toutes les communes de la wilaya de Tizi Ouzou sont dotées d'une bibliothèque communale de lecture, avec l'inauguration de celle de Souama dans la daïra de Mekla ce mois de juillet 2025. 
Ainsi donc, les 67 communes de la wilaya disposent désormais d'un espace à la fois culturel et social, où toutes  personnes intéressées trouvent la documentation nécessaire pour la préparation de leurs exposés demandés par leurs enseignants, où les jeunes peuvent préparer leurs examens dans le silence et la quiétude, et même leurs mémoires d'étudiants en fin de cycle.( Parue dans Horizons.dz, par Rachid Hammoutène, juillet 2025). 

mardi 15 juillet 2025

Le 6e Salon national de la poterie, wilaya de Tizi-Ouzou

 La 6e édition du Salon national de la poterie d'Ath Kheir se tiendra du 17 au 20 juillet courant au village Ath Kheir dans la commune d'Ait Khelili, à 37 km au centre-est de Tizi-Ouzou, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs.

vendredi 11 juillet 2025

L'Algérie



Les six du premier novembre



ls n'étaient pas 6, ils n'étaient pas uniquement 22 non plus. Ils étaient des milliers de responsable tenant chacun son poste. Certains ont survécus et on vu l'indépendance mais c'est 1 million et demi de "Chouhada" qui sont tombés au champs d'honneur pour l'Algérie libre et indépendante.  

samedi 5 juillet 2025

Les 22 révolutionnaires d'Algérie


De haut en bas
De gauche à droite 
1)DIDOUCHE MOURAD---MOSTAPHA BEN BOULAID
2)Lakhdar Ben Tobal-RABAH BITAT-MOHAMED BOUDIAF-Zirout Youcef-LARBI BEN MHIDI
3)Ben Abd Elmalik Ramdane-Belhadj Bouchaib-Abdsalem Habachi-Omar Benaouda-Badji Mokhtar
4)Mohamed Mechati-Slimane Mellah-Zoubir Bouadjaj-Said Bouali-Souidani Boudjemaa
5)Othmane Belouizdad-Abdelkader Lamoudi-Lies Deriche-Mohamed Merzougui-Abdelhafud Boussouf

Ils n'étaient pas 6, ils n'étaient pas uniquement 22 non plus. Ils étaient des milliers de responsable tenant chacun son poste. Certains ont survécus et on vu l'indépendance mais c'est 1 million et demi de "Chouhada" qui sont tombés au champs d'honneur pour l'Algérie libre et indépendante.  


dimanche 29 juin 2025

Allah yarhamhoum, toutes ces beautés fauchées dans leur jeunesse!


Hassiba Ben Bouali (18 ans), Ourida Meddad (18 ans), Meriem Bouattoura (22 ans), Fadila Saâdane (22 ans), Meriem Saâdane (25 ans), Malika Gaïd (24 ans). Messaouda Bedj (25 ans), Fatima Bedj (25 ans). Maliha Hamidou (17 ans)

mardi 17 juin 2025

Rais Hamidou, Alger



Il y a 210 ans, le 17 juin 1815, une imposante armada navale américaine (3 frégates, 2 sloops, 2 brigantins et 2 goélettes)  conduits par le commodore Stephen Decatur, détruisait le vaisseau amiral "Messaouda" du plus célèbre Amiral de l'époque Le Raïs Hamidou.
Raïs Hamidou lui-même trouvera la mort au cours de cette bataille (Bataille du cap Gata, non loin de Gibraltar) qui sonna le glas de la légendaire invincibilité de la ville d'Alger), qui ne tardera pas ensuite à tomber sous le joug colonial français.

Raïs Hamidou, un héros des mers. De son vrai nom Hamidou Ben Ali, est l'une des figures les plus marquantes de l'histoire maritime algérienne.

Né en 1770, il s'est engagé, très jeune, comme corsaire dans la marine Algérienne. À seulement 20 ans, il a été nommé Raïs, un titre honorifique attribué aux capitaines de navires, avant d'accéder au rang prestigieux d'amiral de la flotte algérienne.

Courageux, fin stratège et animé par un sens aigu de la justice, Hamidou s'est illustré par de nombreux faits d'armes qui ont marqué son époque. Il incarne encore un modèle de bravoure et de loyauté. 
Une commune d'Alger porte son nom , Raïs Hamidou (ex-Pointe-Pescade).

Une corvette de la Marine nationale algérienne "Le Raïs Hamidou" porte son nom.

(Il est ne au douar djouana, près  de  Si mustapha,  daira d'isser, Wilaya Boumerdes). 


samedi 14 juin 2025

Bandits d'honneur, des résistants en avance

Appelé "bandit" par les autorités coloniales et qui était en réalité patriote et combattant de la liberté. Ahmed Oumeri, son vrai nom Ahmed Belaïd, est mort à l'âge de 36 ans le 16 février 1947 au village Iâazounen, trahi par un de ses amis, soudoyé par les autorités coloniales.

"Si laman id yekka lxuf" (la trahison vient de la confiance), dit-on. L'administration coloniale a toujours présenté Ahmed Oumeri, ainsi que les rebelles qui l'ont précédé comme des hors-la-loi, des bandits, auxquels on joignait parfois le qualificatif "d'honneur". 
Mais on prenait soin de préciser que les questions d'honneur portaient sur des affaires de sang et de conflits entre clans, jamais sur le joug colonial. C'est l'Histoire qui va donner la définition du sens de l'honneur chez ces personnages. 
En réalité, en prenant conscience que seule la lutte armée pouvait précipiter la chute du système colonial, ces "bandits" étaient en avance sur leur temps. Bien d'autres avant Oumeri, comme Bouziane El-Kelaï (1838-1876 en Oranie), Arezki El-Bachir (1857-1895 en Kabylie), Messaoud Uzelmat (1894-1921 dans les Aurès)…, avaient emprunté ce chemin, au prix de leur vie.

Né à Ath Bouaddou (daïra des Ouadhias) le 25 octobre 1911, Ahmed Oumeri est issu d'une modeste famille montagnarde qui défend des idées anticolonialistes, il vit une enfance difficile, avant d'être enrôlé dans l'armée et envoyé au front durant la Seconde Guerre mondiale.

Il réalise que cette guerre ne le concerne pas et déserte l'armée française en 1941, avant d'être emprisonné à Alger. Réincorporé de force, il déserte une seconde fois et décide de prendre le maquis, parcourant avec ses hommes les forêts et les montagnes de Kabylie.  
Il vengeait les victimes de l'injustice des agents de l'administration coloniale. Plus tard, Ahmed Oumeri collabore avec le PPA, dont les responsables locaux, comme Krim Belkacem, feront tout pour l'attirer vers leur organisation politique.

Convaincu par Krim Belkacem, il était sur le point de rallier le groupe qui allait créer l'Organisation spéciale (O. S.). Sentant le danger que représentait Oumeri pour l'ordre colonial, les autorités, sous l'impulsion du préfet de Tizi Ouzou, mirent tout en branle pour le pourchasser et l'éliminer. Malheureusement, c'est la trahison d'un de ses compagnons d'armes, retourné par la police, qui va conduire à sa mort.

Ahmed Oumeri laissera une veuve et trois filles. Il est devenu une légende que la mémoire collective honore à travers les contes, la poésie et les chansons, comme il a inspiré des historiens, des écrivains et des journalistes. De "bandit" aux yeux de l'administration coloniale, l'Histoire lui a restitué sa qualité de résistant.

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