Les chardonnerets, maknines en dialecte algérien, se vendent de nos jours à des prix exorbitants pouvant atteindre les 35 millions de dinars.
La beauté, la forme ainsi que la qualité de leur voix, font d'eux les volatiles les plus populaires que les Algériens acceptent d'élever.
Dans le cadre d'un reportage pour un média arabophone, un éleveur de chardonnerets décrit cette espèce comme étant « une addiction ». Il explique que les propriétaires de ces oiseaux peuvent devenir dépendants, au point de les emmener partout.
Le prix de ces oiseaux, les plus populaires sur le marché algérien, peut varier de 12 millions de dinars jusqu'à atteindre 35 millions pour les races les plus recherchées, selon ses dires.( environ de 800 a plus de 1500 euros).
Chardonneret à bec épais, à croupion jaune, à menton noir, à tête noire ou même à ventre jaune, les préférences diffèrent parmi les adorateurs de ces oiseaux.
L'éleveur explique que les prix élevés de ces volatiles s'expliquent par le fait qu'ils sont généralement importés depuis l'Europe. Il est essentiel de souligner que la conservation des oiseaux sauvages est importante pour préserver leur biodiversité.
Ils sont sujet a la contrebande
Selon un journal saoudien, le Meknine est le deuxième sujet de contrebande depuis l'Algérie à travers la frontière après les stupéfiants.
L'importance de l'oiseau et le désir de le faire passer en contrebande sont dus à la beauté de sa forme et à la qualité de sa voix.
La forte demande d'acquisition de chardonneret et la chasse non réglementée ont entraîné une diminution importante de sa présence, ce qui a incité les vendeurs de cet oiseau à les faire passer en contrebande (Algérie 360, par Salah.B, juin 2023).
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