dimanche 31 mars 2019

Le "Hirak" en Algérie, entre spontanéité et manip : l’analyse "glaçante" du Général français Dominique Delawarde

Le général DELAWARDE, ancien chef «situation-renseignement-guerre électronique» à l'état major interarmées de planification opérationnelle, nous a adressé ce texte dans lequel il répond à nombre de ses amis qui lui ont demandé ce qu'il fallait penser des événements survenus en Algérie ces trois dernières semaines.
Pour avoir beaucoup travaillé sur le dossier algérien lorsque j'étais en fonction et pour ne pas avoir cessé de le suivre depuis, je vais tenter de vous donner mon analyse de la manière la plus claire possible en répondant à trois questions : Pourquoi ? Quoi ? Comment ?
Pourquoi ?
La réponse à cette question se trouve, de mon point de vue, dans un contexte géopolitique qui dépasse largement les frontières de l'Algérie.
 Pour simplifier à l'extrême, le monde est aujourd'hui coupé en deux camps qui s'opposent.
Il y a celui qui s'accommode parfaitement d'une organisation de la communauté internationale telle qu'elle a été conçue et construite au sortir de la 2ème guerre mondiale: FMI, OMC, Banque Mondiale, dollar, et prééminence US quasi absolue depuis 1990. Les idéologues néoconservateurs de ce camp dérivent aujourd'hui peu à peu vers un objectif de « mondialisation heureuse (pour eux) », unipolaire, sous dominance occidentale (en fait, sous dominance US-OTAN).

Minoritaire en nombre d'États et en population (quarante à cinquante États, un milliard d'habitants) ce camp dispose, pour quelques années encore, de la puissance économique (plus de 60% du PIB mondial) et, d'une supériorité militaire (OTAN qu'il utilise sans modération). Un quarteron d'États s'active, sur la scène internationale (ou en coulisse), pour mobiliser ce camp et faire valoir ses intérêts : Les USA, le Royaume-Uni, la France et Israël. L'influence majeure est, dans les faits, exercée par un duo: USA et Israël. Ce camp se regroupe sous la bannière de la « coalition occidentale » et s'autoproclame souvent, à lui seul: «communauté internationale».

Image associée

COUP DE FORCE OCCIDENTAL EN ALGERIE ?

De l'autre côté du grand échiquier, un autre camp s'est organisé peu à peu sous la houlette de la Russie et de la Chine. Aujourd'hui, ce camp monte rapidement en puissance avec, entre autres, des organisations internationales créées en ce début de XXIème siècle: les BRICS et l'OCS pour ne citer qu'elles. Il souhaite remettre en cause l'ordre et les règles de la gouvernance mondiale établis au sortir de la guerre, au profit des occidentaux, pour évoluer vers un monde multipolaire. Il regroupe, autour de la Russie et de la Chine, de grands pays tels l'Inde ou le Pakistan (puissances nucléaires) et surtout de nombreux «fans». Ce camp, fans compris, est majoritaire tant en nombre d'États qu'en population (une centaine d'États et plus de quatre milliards d'habitants) mais il est encore à la traîne en terme de puissance économique (moins de 40% du PIB mondial).

L'Algérie est un grand pays. Avec une superficie de 2,4 millions de km2, c'est à la fois le plus grand pays d'Afrique, du monde arabe et du bassin méditerranéen. Sous la gouvernance de Bouteflika, elle a su rester un pays indépendant, contrairement à de nombreux pays arabes qui, se sont, peu ou prou, rapprochés de la coalition occidentale, en application du proverbe: « Baise la main que tu ne peux trancher».

Aux yeux de la « coalition occidentale » précédemment décrite, la gouvernance Bouteflika a commis cinq « fautes impardonnables » :

1 – Elle entretient de trop bonnes relations avec la Russie, pays dans lequel elle forme les officiers de son armée depuis fort longtemps et auquel elle achète beaucoup de matériels militaires majeurs (dont les fameux S 400).

2 – Elle entretient de trop bonnes relations avec l'Iran, ennemi désigné des USA et d'Israël, et, par conséquent, pas vraiment ami de la France et du Royaume-Uni… France et Royaume-Uni, derrière des discours hypocrites et trompeurs, n'ont rien fait d'efficace pour remplir leurs engagements dans l'accord sur le nucléaire iranien.

3 – Contrairement à la gouvernance de plusieurs pays arabes (dont le docile Maroc, son voisin), l'Algérie de Bouteflika a refusé de rejoindre la grande coalition saoudienne, soutenue par les occidentaux, dans son intervention armée au Yemen pour mater la révolution populaire d'Ansar Allah. Cette opération militaire visait, à l'évidence, à contrer l'extension de l'influence iranienne au Moyen-Orient, et cela au profit de l'État hébreu.

4 – En outre, depuis le début du conflit syrien la gouvernance Bouteflika a entretenu de bonnes relations avec celle de Bachar el Assad en Syrie et refusé de participer à la curée et au démembrement de ce pays programmé par les occidentaux et certains de leurs alliés arabes au profit de l'État hébreu.

5 – Enfin, l'Algérie de Bouteflika reste l'un des derniers bastions arabes dans la défense de la cause palestinienne. Chacun peut comprendre que cette position indispose l'État hébreu et son puissant allié US qui peuvent y voir un obstacle sérieux au « deal du siècle ».

La réponse à la question : «Pourquoi les événements sont-ils aujourd'hui ce qu'ils sont en terre algérienne ?» tient, pour une large part, dans les points évoqués ci dessus .

Quoi ?

Les indices ne manquent pas dans la crise algérienne qui font furieusement penser à une opération de « Regime Change » (changement de régime), dont les occidentaux sont particulièrement friands (révolutions colorées, Ukraine, Libye, Printemps arabes, Syrie, Venezuela, Brésil…..), qu'ils réussissent parfois (Maïdan, Libye, Brésil) et dont ils gardent jalousement «les secrets de fabrication».
Il y a, bien-sûr, les déclarations enflammées, à l'attention du peuple algérien, de l'inénarrable BHL qui constituent, à elles toutes seules, un marqueur indiscutable qu'une opération de «Regime Change» est en cours. Il faut se souvenir de son engagement constant et toujours théâtral dans ce type d'opération : Bosnie, Kosovo, Libye, Maïdan, révolutions colorées, Syrie, et même Venezuela dernièrement… etc.
Ses appels à la révolution (chez les autres, pas chez nous) relèvent désormais du grand classique autant que du meilleur comique troupier. Elles pourraient même devenir contre-productives en révélant, à l'avance, le dessous des cartes aux observateurs les plus avertis.
Il y a aussi la teneur des déclarations des grands leaders de la coalition occidentale sur cette affaire algérienne, qui montre clairement, jour après jour, qu'ils apprécieraient un changement de gouvernance en Algérie et l'avènement d'un nouveau pouvoir qui leur serait plus favorable. A chacun de s'y référer et d'interpréter les propos tenus.
Il y a, encore, la lecture des journaux du quarteron d'États dirigeant « la coalition occidentale ». L'ampleur, la teneur et le ton des réactions médiatiques sur ce qui devient, peu à peu, la «crise algérienne» et qui pourrait être baptisé dans quelques jours: «le printemps algérien», sont particulièrement révélateurs. La lecture du New York Time et du Washington Post aux USA, du journal Le Monde et des reportages de BFMTV en France, des journaux israéliens, Haaretz et Jerusalem post, est édifiante et facile à décrypter pour un bon spécialiste du renseignement.
Résultat de recherche d'images pour "destabilisation algerie"Enfin, il y a la méthode, les techniques et les moyens utilisées pour organiser un chaos de plus ou moins grande ampleur, préalable indispensable à l'avènement d'un nouveau régime. Ils constituent également de précieux indices.

Comment ?

Comme dans toutes les opérations de « Regime Change », il faut, pour réussir, respecter plusieurs règles de base et disposer de gros moyens financiers:

1 – Choisir le bon moment pour déclencher l'opération.
Le bon moment, c'est celui où le régime auquel on s'attaque est fragilisé (crise économique ou sociale, gouvernance usée et affaiblie, population divisée). Une échéance électorale peut constituer une excellente opportunité permettant d'éviter trop de dommages collatéraux pouvant aller jusqu'à la guerre civile…
Tous les feux sont au vert pour déclencher, en mars 2019, ce type d'opération de « Regime Change » en Algérie, avec quelques espoirs de succès.
2 – Diaboliser le camp à abattre, puis promouvoir celui qu'on veut aider à triompher.
Ce sont les techniques de base utilisées avec grand succès par Cambridge Analytica dans plus de 200 campagnes électorales entre Septembre 2013 et Mars 2018. Ces techniques sont toujours utilisées aujourd'hui.
Résultat de recherche d'images pour "destabilisation algerie"Dans le cas de l'Algérie, l'incapacité physique de Bouteflika à gouverner le pays est mise en avant. On dénonce les résultats de sa gouvernance, évidemment qualifiés de désastreux (chômage, inégalité, résultats économiques). On dénonce son entourage et la corruption. On s'appuie sur une diaspora algérienne nombreuse et fortement influencée par les médias mainstream occidentaux pour chauffer à blanc l'opinion et la rue.
3 – Utiliser les moyens modernes de communication et d'échange entre les citoyens.
Facebook et twitter sont sous contrôle occidental , ils  sont utilisés au maximum pour manipuler et chauffer les foules et pour organiser très rapidement de grands rassemblements protestataires. Là encore, il s'agit de méthodes expérimentées avec succès par Cambridge Analytica dans un passé récent, notamment en Amérique du Sud.
Ceux qui contrôlent ces opérations «numériques» ne résident pas toujours dans le pays objet de l'ingérence. L'opération peut être contrôlée à partir du territoire d'un pays occidental (généralement les USA). Il suffit de disposer d'un groupe d'individus de bon niveau maîtrisant parfaitement la langue du pays objet de l'ingérence. Ces individus existent évidemment en grand nombre dans la diaspora algérienne mais aussi dans la diaspora séfarade. De telles actions contrôlées à partir de l'étranger ont déjà été observées dans les cas tunisien, libyen et égyptien…
Ces opérations numériques constituent un complément utile et efficace à l'action des médias traditionnels (TV et journaux mainstream) qui agissent en meute, avec une belle unanimité, ce qui n'a rien d'étonnant lorsqu'on connaît la connivence de leurs propriétaires et les règles de « la guerre de l'information ».
4 – Corrompre un maximum de politiques, d'organisations d'influence, d'hommes importants dans l'appareil d'état (Armée, Justice, élus….)
Il s'agit d'organiser d'abord le lâchage du régime en place et dans un deuxième temps le soutien du candidat à promouvoir : encore une méthode éprouvée de « Cambridge Analytica ». Elle nécessite beaucoup d'argent, mais l'État qui imprime le papier «dollar» n'en manque pas.
L'argent et les promesses de positions avantageuses dans le nouveau régime viennent généralement à bout des plus coriaces…

Résultat de recherche d'images pour "destabilisation algerie"

DES BLOGUEURS ENTRAINES PAR LA CIA

Pour savoir qui aura gagné de la coalition occidentale ou du camp «BRICS-OCS», il sera très utile d'étudier le passé, les soutiens et l'entourage de l'homme qui émergera lorsque le régime en place aura passé la main … Il sera très instructif d'observer les premières mesures prises par le nouveau pouvoir. Une normalisation des relations avec le Maroc et un rapprochement avec les pays du Golfe constitueraient des indices intéressants.

Je ne pense évidemment pas qu'on aille jusqu'à une normalisation des relations avec Israël, à une visite officielle à Tel Aviv ou à l'établissement d'une ambassade d'Algérie à Jérusalem. Pour les non initiés, ces trois derniers gestes ont été observés dans le « regime change » brésilien et indiquent de manière claire le rôle éminent joué par la diaspora pro-israélienne au Brésil dans l'affaire Bolsonaro. Ce rôle existe aussi dans l'affaire Vénézuélienne, si l'on en croit les promesses enflammées de Guaïdo de transférer son ambassade à Jérusalem, s'il parvient à prendre le pouvoir. Ce genre de promesses a l'immense intérêt de désigner clairement les sponsors financiers du président élu brésilien et du « président autoproclamé » du Venezuela et d'expliquer le soutien de la « coalition occidentale » à ces individus.*

Résultat de recherche d'images pour "destabilisation algerie"En conclusion, vous l'aurez compris, je ne crois pas à la spontanéité de tous les événements qui agitent aujourd'hui la rue algérienne.

Aucun des deux grands camps qui s'opposent aujourd'hui dans le monde ne peut être indifférent à ce qui se passe en Algérie. L'ingérence étrangère y est donc plus que probable. Le contraire serait surprenant.
Ceux qui s'ingèrent sont ceux qui y ont un intérêt et qui en ont les moyens. Ils s'appuient très habilement sur la triple opportunité qui leur est offerte : l'usure du pouvoir en place et de son chef , l'indéniable crise économique et sociale imputée à la gouvernance Bouteflika et l'échéance électorale prévue par la Constitution. Ils s'appuient aussi sur les moyens techniques (réseaux sociaux), et les moyens financiers et humains dont ils disposent.
Image associéeBien sûr, les tenants du clan « occidental » vont hurler «au complotisme » à la lecture de cette analyse. C'est une technique désormais bien connue pour discréditer les individus dont les points de vue s'écartent des positions officielles. Mais cela n'empêchera pas ceux qui réfléchissent encore par eux mêmes de se poser les bonnes questions.
Quant à savoir comment va tourner cette affaire, je me garderai bien d'émettre le moindre pronostic. La rue algérienne n'a probablement aucune idée de la manipulation dont elle est l'objet. La gouvernance en place et ses services de renseignements disposent certainement d'informations précises qui peuvent constituer un facteur de force. Mais de là à en déduire qui va l'emporter, c'est encore impossible aujourd'hui. On ne peut dire qu'une chose: « Bonne chance l'Algérie »!

Dominique Delawarde

PS : Trois documents intéressants viennent à l'appui de mon propos pour ceux qui veulent aller au fond des choses:
– Un article intéressant du 13 mars 2019 relevé sur le site « les alertes de Stratediplo » sous le titre «déstabilisation de l'Algérie».
– Une dépêche de l'agence sputnik du 19 mars 2019 sous le titre: «La diplomatie algérienne transmettra à Poutine une lettre de Bouteflika».
– Une dépêche de l'agence russe RT du 19 mars 2019 sous le titre: «La Russie met en garde contre toute ingérence étrangère en Algérie.»

(Précision : les points de vue exposés n'engagent que l'auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d'expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place). 23 Mars 2019 | (Source BREIZH INFO)



samedi 30 mars 2019

Brandt Algérie lance le B-One

Résultat de recherche d'images pour "Brandt Algérie lance le B-One"
Brandt Algérie - B-One
Image associéeBrandt Algérie s'est lancé officiellement dans l'industrie de téléphones mobiles, et ce, en dévoilant le smartphone B-One, une nouveau haut de gamme , qui vient enrichir sa gamme de produits en Algérie.
La marque a dévoilé son flagship, le smartphone B-one qui a tout pour séduire le consommateur algérien. Ce modèle répond aux besoins du marché national. Le nouveau modèle que Brandt Algérie vient de lancer est un smartphone au look très raffiné disposant d'un affichage optimisé  en verre trempé à l'avant et à l'arrière, lui procurant ainsi une solidité, du style et de l'élégance.
L'innovation dans la conception des produits est la ligne directrice du groupe Brandt. Dans le B-One, Brandt a su combiner les technologies nécessaires pour un résultat d'image exceptionnel. Ce dernier  embarque une intelligence artificielle au niveau de la photo (AI Expert) grâce à l'algorithme intégré. Le B-One est capable d'identifier 120 scénarios dans 16 situations différentes en temps réel, ajuste automatiquement les paramètres pour obtenir des résultats exceptionnelles.
Une des fonctionnalités de sécurité mise en avant par Brandt est la reconnaissance faciale de l'utilisateur. Cette fonction sûre et rapide est capable de reconnaître 194 traits du votre visage et se déverrouille en seulement 0,5s  même en situation de faible luminosité. Doté d'une batterie à 3400mAh, le B-One assure une grande autonomie d'utilisation. De plus, il dispose de la fonctionnalité «économiseur» qui s'occupera de fermer les applications inactives et énergivores. Son système de recharge rapide permet une recharge de la batterie en moins de 2h30.
Tournant sous Android 8.0 OreoTM, le B-One dispose de 4 Go de RAM + 64 Go de ROM extensible jusqu'à 128Go utilisant un processeur impressionnant .
Le bouton intelligent est l'une des valeurs ajoutées de l'appareil. Grâce à l'option appui long, il est facile d'accéder à Google Assistant (par défaut) à une vitesse rapide. Cette option permet également de personnaliser la fonction pour démarrer votre application préférée rapidement.
 Le B-One est désormais disponible en Algérie dans tout le réseau de la marque, avec deux déclinaisons de couleurs Noir et Gold.

vendredi 29 mars 2019

Enfin , un projet union du maghreb qui abouti, espérons qu' il n ' est que le premier ...

Ce vendredi 29 mars 2019, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et la Mauritanie ont, d'une seule main, déposé un même dossier pour inscrire le couscous à la liste du patrimoine mondial de l'humanité, cela auprès de l'UNESCO (l'Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture).
Ce dossier commun de ces 4 pays du Maghreb (ne manque que la Libye) a été déposé auprès du secteur de la culture de l'UNESCO.
Une convention a été signée par des représentants des quatre pays, et pas n'importe lesquels. Il s'agit de : Zohour Alaoui, Ambassadeur-représentante permanente du Royaume du Maroc auprès de l'UNESCO, présidente de la 39ème Conférence générale de l'UNESCO, Abdelkader Mesdoua, Ambassadeur de l'Algérie en France, délégué permanent auprès de l'UNESCO, Ghazi Gherairi, Ambassadeur, représentant permanent de la Tunisie auprès de l'UNESCO, et par Mohemd Elbechir Ould El Hadj, Premier-conseiller de la délégation mauritanienne auprès de l'UNESCO.
A en croire la MAP : « Le dossier de c'est le  travail de plusieurs mois mené par les experts des quatre pays qui ont réussi à monter un « dossier solide » en vue de l'inscription de cette spécialité culinaire du Maghreb, au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO ».
Zohour Alaoui a souligné : « C'est la première fois que quatre pays du Maghreb unissent leurs efforts pour déposer un dossier commun ».



Les 10 personnalités algériennes les plus influentes en 2017




De nombreuses personnalités ont marqué cette année 2017 en Algérie. Mais certaines ont été nettement plus influentes que d’autres. La Rédaction a sélectionné les 10 personnalités qui, dans leur domaine, ont fait autorité à l’échelle nationale au cour de cette année qui tire à sa fin. Il s’agit de ceux, et de celles,  qui agissent sur la marche de notre pays. Suivez le guide… 
1- Saïd Bouteflika 
Image associée
Saïd Bouteflika
Le frère et conseiller du Président de la République, Saïd Bouteflika est certainement le personnage le plus influent du pays. Discret, réservé, il d’en demeure pas moins qu’il est l’un des détenteurs le plus puissants des clés du pouvoir en Algérie. Aucune nomination d’un haut responsable n’est décidée sans son aval. Et aucun projet de loi n’est élaboré sans son implication. Véritable bras de droit d’Abdelaziz Bouteflika, il a été au cours de cette année un incontournable pilier des centres de décision du pays.
2- Réda Kouninef
Résultat de recherche d'images pour "Kouninef"
- Réda Kouninef
C’est l’homme d’affaires le plus influent de toute l’Algérie. Il n’y a quasiment aucune photo de lui. Il est d’une discrétion impressionnante. Ami intime de Saïd Bouteflika, il est également son conseiller dans les affaires économiques. Ses amis qui l’ont côtoyé parlent d’un homme très intelligent et très rusé. Avec ses deux autres frères, Karim et Noah, Réda Kouninef a bâti un véritable empire dans les infrastructures hydrauliques et l’agroalimentaire où il va lancer bientôt un importante usine de trituration de graines oléagineuses qui concurrencera le géant Cevital. Durant cette année 2017, ce jeune homme d’affaires âgé d’à peine 40 ans a été très influent en Algérie.
3- Le général-Major Ahmed Gaïd Salah 
Résultat de recherche d'images pour "Ahmed Gaïd Salah"
Le général-Major Ahmed Gaïd Salah
Le patron de l’armée algérienne, le chef d’Etat-Major, Ahmed Gaïd Salah est un poids lourd de la scène politique. En 2017, il n’a pas cessé de sillonner toutes les régions du pays y compris pendant le mois d’août pour inspecter ses troupes et discuter avec les chefs des régions militaires. En dépit de son âge avancé, 77 ans, il n’a montré aucun signe de fatigue et il a été incontournable dans les conciliabules pour régler des crises politiques à l’image du feuilleton estival d’Abdelmadjid Tebboune.
4 – Le général Toufik 
Image associée
Mohamed Mediene dit Toufik
Non, l’ancien patron du DRS n’est pas mort politiquement ! Et son influence demeure intacte sur la vie politique au plus haut sommet du régime. Depuis ses demeures à Club-des-Pins ou à Hydra, il reçoit toujours des personnalités nationales et des hauts gradés des institutions sécuritaires. Au cours de l’année 2017, il a rencontré à plusieurs reprises le président Bouteflika à sa résidence présidentielle de Zéralda. Le général Toufik dispose toujours de ses relais au sein du nouveau DRS et les services occidentaux continuent de solliciter ses analyses et sources.
5 – Tayeb Louh : 
Résultat de recherche d'images pour "Tayeb Louh"
Tayeb Louh
C’est le ministre qui résiste à tous les changements et remaniements ministériels. Il occupe toujours une fonction stratégique au sein du gouvernement et s’assure du contrôle, ou de la gestion de la Justice, un secteur névralgique du pays. Très apprécié par la Présidence, il a été récemment dépêché en Arabie Saoudite pour remettre personnellement la lettre du Président Bouteflika au roi d’Arabie Saoudite. Une mission délicate et cruciale. Et Bouteflika ne choisit pas n’importe qui pour l’exécuter. C’est dire toute l’influence de Tayeb Louh au sein du sérail.
6 – Tayeb Belaiz : 
Résultat de recherche d'images pour "Tayeb Belaiz"
Tayeb Belaiz
L’ancien ministre de l’Intérieur est l’un des conseillers les plus écoutés et influents au sein du Palais d’El-Mouradia. L’enfant de Maghnia a été, certes, très discret pendant l’année 2017. Mais loin des projecteurs des caméras des télévisions, ce conseiller a beaucoup pesé dans les dossiers politiques les plus controversés comme le limogeage de Tebboune en août dernier. Son influence est très forte au sein du sérail.

7 – Farida Bessa : 
Résultat de recherche d'images pour "Farida Bessa"

Farida BESSA, réfugiée et apatride

C’est une femme totalement méconnue en Algérie. Seuls les initiés et certains journalistes la connaissent. Elle est, en vérité, la directrice de communication de la Présidence de la République. Elle occupe ce poste depuis plusieurs années. Et personne n’a pu l’éjecter du Palais d’El-Mouradia. Très appréciée par Saïd Bouteflika, elle est régulièrement consultée pour tout ce qui a trait à la gestion des médias publics et des relations publiques de la Présidence.
8 – Farida Belkacem :
Résultat de recherche d'images pour "Farida Belkacem"
Farida Belkacem
Une journaliste de l’ENTV est-elle vraiment influente ? C’est la première question qui va revenir sur vos lèvres. Or, Farida Belkacem n’est pas n’importe quelle journaliste. Au sein de l’ENTV, elle dispose d’une influence incontournable. Et pas qu’à l’ENTV. Farida Belkacem est la femme de Moussa Benhamadi, l’un des poids lourds du FLN et surtout l’un des propriétaires du groupe Condor, l’un des groupes privés les plus riches du pays. La journaliste de l’ENTV est également très écoutée au sein du Palais d’El-Mouradia où elle a régulièrement accès aux proches et intimes du Président Bouteflika. Elle est intervenue dans plusieurs dossiers traités à l’abri des regards indiscrets des médias algériens.
9 – Alexandre Djouhri 
Résultat de recherche d'images pour "Alexandre Djouhri"
Alexandre Djouhri
“Monsieur Alexandre” est un lobbyiste puissant et incontournable. L’homme d’affaires franco-algérien flirte avec le régime depuis les années 90 et l’époque du “cardinal” Larbi Belkheir, l’un des généraux les plus puissants de toute l’histoire de l’Algérie contemporaine. Négociateur hors-pair, il est l’homme qui a aidé l’Algérie à conclure des contrats d’armement avec la Russie. Après avoir fui la France où il est recherché par la justice pour son implication dans l’affaire des financements libyens de la campagne de Nicolas Sarkozy, Monsieur Alexandre s’est établi à Alger pour poursuivre ses affaires avec la protection de ses alliés.
10  –  Anes Tina et Dz Joker 
Résultat de recherche d'images pour "Anes Tina"
Anes Tina
Résultat de recherche d'images pour "Dz Joker"
Dz Joker
Les deux Youtubeurs ont été parmi les personnages les plus influents en Algérie en 2017. Leurs vidéos ont fait des millions de vues et leurs slogans anti-système ont été repris massivement sur Internet pour devenir le symbole d’une jeunesse qui veut s’imposer et se faire écouter. Ces deux jeunes algériens ont été la révélation de cette année 2017.
TV MAGHREB   TV Maghreb tvmaghreb.com Aucun commentaire

La petite spécialité sucrée de Blida

Spécialité de Blida, Algérie  Qui a dit que la superbe Blida n'était connu que pour sa proximité avec Alger ? Il y a aussi un type de bo...