Le projet de cette transsaharienne Alger Lagos est né il y a plus de 50 ans d’une initiative de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique dans le but de désenclaver les pays du Sahel en leur offrant un accès à la Méditerranée.
Le
tracé routier relie l’Algérie et la Tunisie à 4 pays subsahariens : le
Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria. Il est financé par les pays
concernés et par la Banque africaine de développement. L’Algérie, qui en
est le premier contributeur, estime y avoir déjà investi 3 milliards de
dollars. Les dernières tranches de travaux de ce gigantesque chantier,
dont une partie significative déroule une autoroute, ont été freinées
par les problèmes sécuritaires que subit toute cette zone.
Une
fois le tronçon nigérien achevé et Alger enfin relié à Lagos, il
restera toutefois d’importants défis à surmonter : créer un cadre légal
et fiscal favorable aux échanges et aux transits de marchandises,
assurer la sécurité des voyageurs et de leurs cargaisons sur des
milliers de kilomètres à travers le Sahel et gérer les flux de migrants
de manière moins brutale qu’ils l’ont été encore récemment. (Agence Ecofin)
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