A 60 ans, Azzedine Mihoubi s’est lancé à la conquête du pouvoir vendant aux Algériens le rêve d’une nouvelle Algérie basée sur l’exemplarité, les compétences nationales, les jeunes et l’intégrité morale.
Malheureusement, le parcours de Mihoubi Azzedine démontre que sa gouvernance des affaires publiques est l’exact contraire de ce qu’il prétend vouloir réaliser lorsqu’il sera le prochain Président de la République.
l’intégrité morale, ces valeurs n’ont nullement été soigneusement appliquées
En effet, au ministère de la Culture que Mihoubi avait dirigé entre le 14 mai 2015 et le 1er avril 2019, l’exemplarité, l’honnêteté ou l’intégrité morale, ces valeurs n’ont nullement été soigneusement appliquées. Et nous avons découvert de nos investigations que le mode de gouvernance mis en place par Azzedine Mihoubi durant ces trois années de règne au ministère de la Culture a privilégié l’opacité, le favoritisme et les intérêts personnels au détriment de l’intérêt général. Et pour cause, Azzedine Mihoubi a abusé de ses fonctions de ministre de la Culture pour satisfaire ses propres besoins personnels. Preuve en est, au moment où il était ministre en poste, Azzedine Mihoubi a réalisé de nombreuses affaires ayant permis son enrichissement personnel. C’est lui qui, par exemple, a écrit l’opérette « Al Dabih » qui avait bénéficié des subventions publiques du ministère de la Culture.Azzedine Mihoubi a imposé son cousin germain Rabah Drif
Et pour la réalisation du film « Ben Badis », Azzedine Mihoubi a imposé son cousin germain Rabah Drif et directeur de la culture de la wilaya de Msila. En dépit de ses fonctions de ministre de la Culture, représentant officiel de l’Etat censé normalement consacré tout son temps à la gestion des affaires culturelles du pays, Azzedine Mihoubi a trouvé le temps nécessaire pour conclure un autre marché personnel, à savoir l’écriture d’un scénario pour un Feuilleton produit par Imed Hanouda, organisateur privé de plusieurs spectacles musicaux et producteur de plusieurs séries télévisées diffusées par les chaînes de télévision privées algériennes ou l’ENTV.Azzedine Mihoubi a même essayé d’imposer son propre scénario
Selon nos investigations, Azzedine Mihoubi a
même essayé d’imposer son propre scénario au film « L’Emir Abdelkader »
en éliminant celui de feu Boualem Bessaieh. Cette tentative de
s’emparer de ce grand projet cinématographique s’est soldée par un échec
et ce film n’a jamais vu le jour alors que le président déchu,
Abdelaziz Bouteflika, avait demandé à ce que ce film soit produit selon
les normes du cinéma international.
L’échec d’Azzedine Mihoubi avec le film l’Emir Abdelkader
L’échec d’Azzedine Mihoubi avec le film
l’Emir Abdelkader ne l’a pas persuadé de cesser d’instrumentaliser ses
fonctions ministérielles pour assouvir ses besoins personnels. L’actuel
candidat aux élections présidentielles du 12 décembre prochain, l’un
des candidats favoris des élections, avait rédigé un texte d’une
chanson qu’il voulait imposer à la chanteuse libanaise Majda Roumi lors
de sa participation à l’ouverture de Constantine Capitale de la culture
arabe. La diva libanaise a rejeté son offre car jugeant le texte
“faible”.
Azzdine Mihoubi a transformé plusieurs institutions culturelles
Force est également de constater que
Azzdine Mihoubi a transformé plusieurs institutions culturelles en une
véritable “arme secrète” pour concrétiser ses agendas personnels, a-t-on
appris au cours de nos investigations. Avec Azzedine Mihoubi, l’ONDA,
Organisme de protection des droits d’auteur et des droits voisins, s’est
transformé en organisateur d’événements, salons et foires. L’ONDA a
financé la participation de l’Algérie au salon du livre du Caire et
celui de Tunis et a financé le transport et séjour de dizaines
d’éditeurs sur des fonds qui appartiennent aux artistes. Sur instruction
d’Azzdine Mihoubi, l’ONDA a finalisé l’achat d’un nouveau siège à
Didouche Mourad pour plus de 170 milliards de centimes alors que cet
organisme avait un siège imposant à Bologhine. L’argent gaspillé pour ce
nouveau siège aurait pu permettre de financer les artistes algériens et
payer leur droits.
la gestion de Azzedine Mihoubi
Beaucoup de questions se posent, dés lors,
sur la gestion de Azzedine Mihoubi de son secteur qu’il avait dirigé
pendant plus de 3 ans. Des questions relatives, par exemple, à
l’annulation du festival maghrébin lequel a été par la suite récupéré
par le Maroc et son remplacement par le festival méditerranéen qui n’a
obtenu aucune reconnaissance régionale ou internationale. Mihoubi n’a
jamais été interrogé sur le gâchis et dépenses à cout de milliards de
deniers publics sur le Festival d’Oran du Film Arabe, un investissement
sans impact ni reconnaissance internationale.
l’interventionnisme de Azzedine Mihoubi
L’Union des Ecrivains Algériens, présidée jadis par l’écrivain Azzedine
Mihoubi, s’est trouvée enfin marginalisée et exclue de participer aux
salons internationaux du livre à cause des litiges personnels opposant
l’actuel candidat au scrutin présidentiel du 12 décembre prochain avec
l’équipe dirigeante de l’Union et son président Youcef Chegra qui avait
dénoncé publiquement l’interventionnisme de Azzedine Mihoubi et sa
politique qui avait fait perdre à l’Algérie la présidence de l’Union
Arabe des Ecrivains
les Emirats Arabes Unis où vit sa fille qui possèderait une agence de communication et d’événementiel
Azzedine Mihoubi est confronté à de nombreuses autres questions sur les
relations qu’il entretiendrait avec les pays du Golfe et notamment les
Emirats Arabes Unis où vit sa fille qui possèderait une agence de
communication et d’événementiel. Des questions gênantes qui demeurent
jusqu’à aujourd’hui sans réponses. En attendant, Azzedine Mihoubi
préfère commercialiser auprès des Algériens le mythe d’un candidat aux
élections présidentielles qui va apporter “cette rupture” tant attendue
et rêvée avec l’ancien régime corrompu et vermoulu…
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