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mardi 19 novembre 2019

Azzedine Mihoubi : dossiers sulfureux et secrets de l’homme qui veut devenir Président

Azzedine Mihoubi, avec Belaid Abdelaziz, est pratiquement le plus jeune candidat à ces élections présidentielles du 12 décembre prochain. L’ex-ministre de la Culture est soutenu et accompagné par tout l’appareil du RND, l’un des partis politiques les plus enracinés dans l’administration du régime algérien.
 A 60 ans, Azzedine Mihoubi s’est lancé à la conquête du pouvoir vendant aux Algériens le rêve d’une nouvelle Algérie basée sur l’exemplarité, les compétences nationales, les jeunes et l’intégrité morale.
Malheureusement, le parcours de Mihoubi Azzedine démontre que sa gouvernance des affaires publiques est l’exact contraire de ce qu’il prétend vouloir réaliser lorsqu’il sera le prochain Président de la République. 

  l’intégrité morale, ces valeurs n’ont nullement été soigneusement appliquées

En effet, au ministère de la Culture que Mihoubi avait dirigé entre le 14 mai 2015 et le 1er avril 2019, l’exemplarité, l’honnêteté ou l’intégrité morale, ces valeurs n’ont nullement été soigneusement appliquées. Et nous avons découvert de nos investigations que le mode de gouvernance mis en place par Azzedine Mihoubi durant ces trois années de règne au ministère de la Culture a privilégié l’opacité, le favoritisme et les intérêts personnels au détriment de l’intérêt général.  Et pour cause, Azzedine Mihoubi a abusé de ses fonctions de ministre de la Culture pour satisfaire ses propres besoins personnels. Preuve en est, au moment où il était ministre en poste, Azzedine Mihoubi a réalisé de nombreuses affaires ayant permis son enrichissement personnel. C’est lui qui, par exemple, a écrit  l’opérette « Al Dabih » qui avait bénéficié des subventions publiques du ministère de la Culture.

 Azzedine Mihoubi a imposé son cousin germain Rabah Drif

Et pour la réalisation du film « Ben Badis », Azzedine Mihoubi a imposé son cousin germain Rabah Drif et directeur de la culture de la wilaya de Msila. En dépit de ses fonctions de ministre de la Culture, représentant officiel de l’Etat censé normalement consacré tout son temps à la gestion des affaires culturelles du pays, Azzedine Mihoubi a trouvé le temps nécessaire pour conclure un autre marché personnel, à savoir l’écriture d’un scénario pour un Feuilleton produit par Imed Hanouda, organisateur privé de plusieurs spectacles musicaux et producteur de plusieurs séries télévisées diffusées par les chaînes de télévision privées algériennes ou l’ENTV.

Azzedine Mihoubi a même essayé d’imposer son propre scénario

Selon nos investigations, Azzedine Mihoubi a même essayé d’imposer son propre scénario au film « L’Emir Abdelkader » en éliminant celui de feu Boualem Bessaieh. Cette tentative de s’emparer de ce grand projet cinématographique s’est soldée par un échec et ce film n’a jamais vu le jour alors que le président déchu, Abdelaziz Bouteflika, avait demandé à ce que ce film soit produit selon les normes du cinéma international.

 L’échec d’Azzedine Mihoubi avec le film l’Emir Abdelkader

L’échec d’Azzedine Mihoubi avec le film l’Emir Abdelkader ne l’a pas persuadé de cesser d’instrumentaliser ses fonctions ministérielles pour assouvir  ses besoins personnels. L’actuel candidat aux élections présidentielles du 12 décembre prochain, l’un des candidats favoris des élections, avait rédigé  un texte d’une chanson qu’il voulait imposer à la chanteuse libanaise Majda Roumi lors de sa participation à l’ouverture de Constantine Capitale de la culture arabe. La diva libanaise a rejeté son offre car jugeant le texte “faible”.

  Azzdine Mihoubi a transformé plusieurs institutions culturelles

Force est également de constater que Azzdine Mihoubi a transformé plusieurs institutions culturelles en une véritable “arme secrète” pour concrétiser ses agendas personnels, a-t-on appris au cours de nos investigations. Avec Azzedine Mihoubi, l’ONDA, Organisme de protection des droits d’auteur et des droits voisins, s’est transformé en organisateur d’événements, salons et foires. L’ONDA a financé la participation de l’Algérie au salon du livre du Caire et celui de Tunis et a financé le transport et séjour de dizaines d’éditeurs sur des fonds qui appartiennent aux artistes. Sur instruction d’Azzdine Mihoubi, l’ONDA a finalisé l’achat d’un nouveau siège à Didouche Mourad pour plus de 170 milliards de centimes alors que cet organisme avait un siège imposant à Bologhine. L’argent gaspillé pour ce nouveau siège aurait pu permettre de financer les artistes algériens et payer leur droits.

  la gestion de Azzedine Mihoubi

Beaucoup de questions se posent, dés lors, sur la gestion de Azzedine Mihoubi de son secteur qu’il avait dirigé pendant plus de 3 ans.  Des questions relatives, par exemple, à l’annulation du festival maghrébin lequel a été par la suite récupéré par le Maroc et son remplacement par le festival méditerranéen qui n’a  obtenu aucune reconnaissance régionale ou internationale. Mihoubi n’a jamais été interrogé sur le gâchis et dépenses à cout de milliards de deniers publics sur le Festival d’Oran du Film Arabe, un investissement sans impact ni reconnaissance internationale.

 l’interventionnisme de Azzedine Mihoubi

 L’Union des Ecrivains Algériens, présidée jadis par l’écrivain Azzedine Mihoubi, s’est trouvée enfin marginalisée et exclue de participer aux salons internationaux du livre à cause des litiges personnels opposant l’actuel candidat au scrutin présidentiel du 12 décembre prochain avec l’équipe dirigeante de l’Union et son président Youcef Chegra qui avait dénoncé publiquement l’interventionnisme de Azzedine Mihoubi et sa politique qui avait fait perdre à l’Algérie la présidence de l’Union Arabe des Ecrivains

  les Emirats Arabes Unis où vit sa fille qui possèderait une agence de communication et d’événementiel

  Azzedine Mihoubi est confronté à de nombreuses autres questions sur les relations qu’il entretiendrait avec les pays du Golfe et notamment les Emirats Arabes Unis où vit sa fille qui possèderait une agence de communication et d’événementiel. Des questions gênantes qui demeurent jusqu’à aujourd’hui sans réponses. En attendant, Azzedine Mihoubi préfère commercialiser auprès des Algériens le mythe d’un candidat aux élections présidentielles qui va apporter “cette rupture” tant attendue et rêvée avec l’ancien régime corrompu et vermoulu…

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