Béchar , Algérie |
Béchar |
Annoncée, il y a plus d'un mois, par la Sonatrach, la découverte du pétrole dans la région de Béchar laisse les citoyens disserter sur ses conséquences sur la région. «C'est une importante nappe de pétrole qui a été découverte à Oued Namous, au nord-est de Béchar,» . les travaux de forage sont terminés. «C'est bientôt la phase de production !».
Oued Namous est connu pour abriter un Centre nucléaire qu'exploitait la France jusqu'à la fin des années 70. C'est le président Chadli Bendjedid qui avait depuis, refusé de renouveler le contrat aux équipes françaises. Aujourd'hui, la découverte du pétrole laisse espérer l'installation d'entreprises créatrices d'emplois et de bien-être En attendant, la ville a vécu la première soirée du Festival du diwane sous les sons gnaoui de l'indétrônable Maalam Madjber, le groupe Aïssaoua' qui se produit pour la première fois, à cette occasion, et un groupe de Ghardaïa. Le festival a perdu, ces dernières années, de son aura en raison des restrictions financières décidées par le gouvernement depuis 2016. «Avant, on ramenait jusqu'à 24 groupes folkloriques, on dépassait le nombre atteint par le Festival international qui se tient à Alger,» nous disait, hier, le directeur de la Maison de la Culture de Béchar.
Ammari Hamdane fait savoir que le Festival est désormais, organisé une année sur deux.. Les artistes viennent d'Oran, Sidi Bel-Abbès, Mascara, Tlemcen, Tindouf, Ghardaïa, Maghnia et bien sûr Béchar. En clôture Ouled Hadja Maghnia sont prévus . La dernière soirée aura lieu le jeudi 5 juillet. Les trois lauréats du Festival recevront respectivement, 100.000 DA, 80.000 DA et 60.000 DA et participeront au Festival international d'Alger. «C'est le seul festival à Béchar qui bénéficie d'une subvention nationale, on organise les journées du court-métrage ou le concours national du luth avec les moyens de la Maison de la Culture,». C'est peu d'activités pour une région proche des frontières ouest d'à peine 50 km. «Il y a beaucoup de Marocains qui rentrent pour travailler, ils empruntent des circuits tortueux pour pouvoir échapper à la vigilance des forces de sécurité,» nous dit un citoyen. Ceci étant, Béchar semble s'être débarrassé des ordures qui jonchaient ses rues. Elle paraît propre et ses avenues restaurées. La chaleur bat son plein.
Ghania OukaziPublié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 07 - 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire