jeudi 28 mai 2015

Le chardonneret, tout comme le canari sont très prisés par les algériens

Le chardonneret reste, de loin, l’espèce la plus demandée et la plus vendue en Algérie . Il en existe encore un peu du côté de Sétif et de Souk Ahras, mais il se fait de plus en plus rare dans la nature.On le ramène à présent du Maroc.
Le chardonneret fait chaque semaine le bonheur des amateurs comme les passionnés d’ornithologie dans des marchés aux oiseaux hebdomadaires.
 Le chardonneret, tout comme le canari sont très prisés pour leur chant. Toutefois, c’est le chardonneret qui se classe en tête du podium. Pour appâter les clients potentiels, des éleveurs n’hésitent pas, nous dit-on, à «doper» les oiseaux pour améliorer la qualité de leur chant et booster leur prix de vente. Certains éleveurs donnent du viagra en quantité très infime à leurs oiseaux pour qu’ils chantent mieux,D’autres éleveurs utilisent, quant à eux, des graines de chènevis, généralement très recherchées par les oiseaux. Ces graines (connues également sous le nom de chanvre ou cannabis) proviennent d’une plante qui pousse à l’état sauvage, appelée «kif», et sont proposées aux chardonnerets et aux canaris en petites quantités pour stimuler le chant, la couvaison et l’élevage
Sur le marché le prix du chardonneret oscille entre 2000  DA et …150 000 DA. Celui originaire du Maroc est vendu entre 2000 à 3000 DA, contrairement à ceux importés d’Europe dont le prix varie de 5000 à 12 000 DA.Quant aux becs crochus, comme les perroquets, généralement acheminés en catimini d’Afrique du Sud et commandés par «de gros bonnets et  riches hommes d’affaires», nous dit-on, ils sont cédés à… 120 millions de centimes ! Des espèces qui ne sont bien entendu jamais exposées sur les marchés  !

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