Le lynx caracal (Felis caracal ou Caracal caracal) et le chat sauvage, qui font de très rares apparitions ça et là, sont les derniers félins qui subsistent en Algérie après la disparition de la panthère, du guépard, du lynx serval et du chat des sables. Le guépard a été signalé récemment dans le Hoggar, mais nous n'avons plus aucune trace du serval et du chat des sables depuis au moins une quarantaine d'années. Quant à la panthère, les dernières ont été abattues en 1930.
Le lynx va-t-il inéluctablement connaître le même sort ? Le lynx caracal, encore appelé lynx du désert, bien qu'il ne soit pas cantonné dans les zones arides, reste bien connu des populations locales qui l'appellent selon les régions : ouchek, aneg, ouchaj, besboula. Les plus âgés, le distinguent nettement du chacal ou du renard. Mais il a été victime de cette confusion et de la traque implacable faite à ses cousins canidés, piégés, empoisonnés ou abattus. Depuis quelques années, on le signale un peu plus souvent.
Des individus ont été retrouvés morts à Saïda en 2005, à Texenna (Jijel) en 2006 et plus près de nous en 2014 à Tiaret et à Sidi Bel Abbès et une forte présomption de sa présence dans le massif de Collo (Skikda). On le suppose encore présent dans les forêts de la région montagneuse de Parc national d'El Kala (Tarf) et dans celles du massif forestier des Beni Salah (Guelma, Souk Ahras-Tarf). Le caracal, du mot turc karakulak, qui veut dire «oreilles noires», a une large répartition dans les savanes et les steppes d'Afrique et en Asie centrale qu'il affectionne.
Le lynx va-t-il inéluctablement connaître le même sort ? Le lynx caracal, encore appelé lynx du désert, bien qu'il ne soit pas cantonné dans les zones arides, reste bien connu des populations locales qui l'appellent selon les régions : ouchek, aneg, ouchaj, besboula. Les plus âgés, le distinguent nettement du chacal ou du renard. Mais il a été victime de cette confusion et de la traque implacable faite à ses cousins canidés, piégés, empoisonnés ou abattus. Depuis quelques années, on le signale un peu plus souvent.
Des individus ont été retrouvés morts à Saïda en 2005, à Texenna (Jijel) en 2006 et plus près de nous en 2014 à Tiaret et à Sidi Bel Abbès et une forte présomption de sa présence dans le massif de Collo (Skikda). On le suppose encore présent dans les forêts de la région montagneuse de Parc national d'El Kala (Tarf) et dans celles du massif forestier des Beni Salah (Guelma, Souk Ahras-Tarf). Le caracal, du mot turc karakulak, qui veut dire «oreilles noires», a une large répartition dans les savanes et les steppes d'Afrique et en Asie centrale qu'il affectionne.
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